Où êtes-vous allée et à quel programme avez-vous participé?
J’ai fait un échange à Sciences Po Paris, en politique internationale et urbanisme. J’ai eu la chance de terminer un certificat en sciences humaines, avec une mention bien.
Pourquoi avez-vous décidé d’aller à l’étranger et, plus précisément, pourquoi avez-vous choisi de vivre cette expérience?
Je suis passionnée par la gestion de projets, les relations internationales et la politique, et j’ai un fort désir de changer et d’améliorer les choses autour de moi. Sciences Po Paris, au cœur de l’Europe, m’a vraiment aidée à acquérir de nouvelles compétences et connaissances. Tant au niveau académique que personnel, je crois que cette université a fait de moi une meilleure citoyenne du monde en m’aidant à vraiment comprendre les fondements de la politique publique, de l’économie du libre-échange, de la culture et de la politique européenne.
Sciences Po Paris est également reconnue internationalement pour ses excellents cours de politique. J’étais plus qu’excitée par l’idée d’étudier en profondeur la politique et son lien avec l’économie et les affaires. Les cours diversifiés que j’ai suivis dans cette merveilleuse université, ainsi que le fait de côtoyer des professeurs renommés, ont été un complément à mes études mcgilloises. Lors de mon parcours à Paris, j’ai abordé les inégalités de genre sous une perspective économique, les études urbaines, l’art de la parole et du discours, et bien d’autres sujets passionnants. Montréal a beaucoup à apprendre de Paris, et je suis revenue dans ma ville natale avec de nouvelles idées et de meilleures solutions pour soutenir ma communauté. Ce séjour à Paris m’a vraiment beaucoup apporté.
Quelle a été la chose la plus intéressante, surprenante ou enrichissante de l’expérience?
Quitter ma ville natale et mon université m’a aidée à changer un peu mon état d’esprit. Cela m’a aussi fait grandir très rapidement en six mois. Entre les cours intenses, les lectures, les amis français et les moments sur les quais de la Seine, ainsi que les week-ends à Copenhague ou à Milan, j’ai toujours trouvé le moyen de vivre l’instant présent. « Voyager » dans ma tête, pas seulement avec mes pieds.
Avez-vous des anecdotes que vous aimeriez raconter?
Les amis sont toujours proches, même si un océan ou trois pays nous séparent. Mes deux meilleures amies, également étudiantes de ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ mais dans d’autres facultés, étaient en échange en même temps; une à Copenhague (au Danemark) et une à Bologne (en Italie). Nous avons tout de même réussi à nous rendre visite dans nos pays d’échange respectifs et à nous retrouver toutes les trois dans le sud de l’Italie à la fin mai.
Qu’avez-vous retiré de l’expérience?
J’ai écrit un poème pour que vous compreniez un peu mieux.
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En voyage, nous nous sentons parfaitement libres
Nous avons moins de craintes
Nous parlons plus fort, nous nous embrassons plus, nous osons
Nous prenons plus de risques
Nous avons plus conscience de ce qui nous entoure
Nous nous ouvrons plus aux autres cultures et perspectives
Nous sommes ancrés dans le présent
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Nous sommes ouverts et vivants
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Pourquoi ne pas faire de même à la maison?
Cette personne qui voyage, c’est vous, c’est moi
Un peu plus courageuse
Un peu plus débrouillarde
Un peu plus partante pour de nouvelles expériences
Et un peu moins préoccupée par la perception des autres
Nous pouvons être en « mode voyage » n’importe où
Dans notre propre quartier, notre propre ville
Dans notre esprit et parmi les gens que nous connaissons depuis longtemps
Et parmi des inconnus aussi
Nul besoin d’une destination; un nouvel état d’esprit suffit
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Quels conseils donneriez-vous aux étudiants de ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ qui envisagent d’aller à l’étranger?
Tout d’abord, voyagez, sortez de votre zone de confort. Deuxièmement, faites-vous des amis locaux. Vous en apprendrez non seulement sur la ville et la culture locale, mais aussi sur vous-même.
Quelle est la prochaine étape pour vous?
Je souhaite réunir de grands esprits et des idées afin de construire des solutions innovantes et d’améliorer, petit à petit, notre monde. Après ma maîtrise en politique publique, j’aimerais travailler comme fonctionnaire quelque part dans le monde et peut-être plus tard faire de la politique à Ottawa ou à Québec, en mettant l’accent sur la planification des politiques publiques environnementales. C’est la voie que j’aimerais poursuivre!
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Pour en savoir plus sur les possibilités d’apprentissage à l’étranger, visitez le site ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ Abroad. (Facebook et InstagramÌý: @mcgillabroad)