Entreprendre des études dans une nouvelle ville – ou un nouveau pays – est en soi une expérience formatrice. Nous avons demandé à Lindsey, Annika et Pavithran – étudiantes et étudiant mcgillois nés à l’extérieur du Canada et du Québec – de nous parler de leur expérience et de faire part de leurs conseils à celles et ceux qui songent à suivre leurs pas. Découvrez ce que Lindsey Kamienik, étudiante de quatrième année de Pittsburgh, avait à nous dire :
D’oĂą es-tu originaire et pourquoi as-tu choisi d’étudier Ă ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ?
Je viens de Pittsburgh, aux États-Unis. J’entreprends ma quatrième annĂ©e Ă l’UniversitĂ© ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ, oĂą j’étudie au baccalaurĂ©at spĂ©cialisĂ© en sciences cognitives. Ce qui m’a attirĂ©e Ă ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ, c’est l’enviable rĂ©putation de ses diplĂ´mĂ©s dans le monde, ainsi que son formidable emplacement gĂ©ographique.
Montréal est multiculturelle, dynamique et très sécuritaire. C’est clairement la ville idéale où étudier.
Comme j’ai passé toute ma vie aux États-Unis, je voulais vivre l’expérience de m’installer dans un nouveau pays tout en poursuivant des études dans un établissement de calibre mondial. D’où je viens, en Pennsylvanie, tout le monde étudie dans un établissement public ou à l’université locale : nous étions seulement trois de ma cohorte à poursuivre des études dans un autre État, et je suis la seule à avoir opté pour une université hors des États-Unis.
Quelle a été ta première impression de Montréal et du campus? Y a-t-il des choses qui t’ont étonnée?
En raison de la pandémie et de la fermeture des frontières, je n’ai pas pu visiter le campus avant d’accepter mon offre d’admission. À mon arrivée, au début de ma première année, je suis instantanément tombée sous le charme des espaces verts et de l’architecture. Avec le mont Royal en arrière-plan, le campus a tout l’air d’une carte postale, surtout à l’automne, lorsque les feuilles des arbres changent de couleur.
J’ai été agréablement surprise par l’esprit de communauté qui se dégage du campus, même s’il est situé en plein cœur de Montréal.
À quoi t’est-il particulièrement difficile de t’adapter ici et que s’avère-t-il plus facile que tu t’y attendais?
Souvent, les étudiants internationaux veulent se sentir à la maison dès leur arrivée, sans se donner le temps de s’adapter à leur nouvel environnement. Pour ma part, j’étais consciente de vivre une période d’ajustement, et que cela nécessitait de sortir de ma zone de confort. J’ai gagné en maturité et en confiance, et j’ai maintenant l’impression que je pourrais vivre n’importe où dans le monde. Je n’appréhende plus la vie à l’étranger : j’ai même passé cinq mois en Écosse à l’occasion d’un échange.
Ce que j’ai trouvé facile, c’est de me sentir chez moi à Montréal. Ça a été plus rapide que je l’aurais cru. J’adore faire la découverte de quartiers, d’aires d’études, de bibliothèques et de cafés. Comme je passe mes fins de semaine à parcourir la ville, je connais plutôt bien le système de transport en commun et j’améliore mon français.
Que penses-tu de la nourriture à Montréal? Est-il facile de trouver les ingrédients dont tu as besoin pour cuisiner une recette de chez toi, par exemple?
La scène culinaire montréalaise est un creuset de cuisines des quatre coins du monde. Le Québec est reconnu pour sa poutine et sa viande fumée et ces mets, bien que clichés, n’en sont pas moins absolument délicieux. J’ai exploré la cuisine grecque, coréenne, péruvienne, thaïe, méditerranéenne et portugaise, pour ne nommer que celles-là . J’habite à côté du campus; il y a trois supermarchés à cinq à dix minutes de marche et des épiceries spécialisées à proximité de chez moi.
A-t-il été facile de participer à la vie sur le campus et de rencontrer d’autres étudiants?
Je ne connaissais personne Ă ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ et, comme je suis plutĂ´t introvertie, j’étais un peu craintive Ă l’idĂ©e de me faire des amis. Mais une fois arrivĂ©e sur le campus, j’ai rĂ©alisĂ© qu’avec la semaine d’intĂ©gration, la rĂ©sidence, les activitĂ©s parascolaires et les confĂ©rences, il y a amplement d’occasions de crĂ©er des liens.
C’est surtout dans les clubs Ă©tudiants que j’ai nouĂ© des amitiĂ©s. Je me suis aussi jointe Ă l’équipe de la dĂ©lĂ©gation de ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ Ă la Simulation de l’ONU oĂą j’ai rencontrĂ© une cinquantaine de personnes gĂ©niales avec qui je partage de nombreux intĂ©rĂŞts. ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ compte plus de 250 clubs Ă©tudiants : il y en a clairement pour tous les goĂ»ts!
J’ajouterais que les Canadiens sont Ă la hauteur de leur rĂ©putation de peuple amical – et ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ ne fait pas exception : une simple invitation Ă une randonnĂ©e au mont Royal ou Ă une balade au marchĂ© Jean-Talon peut dĂ©boucher sur une amitiĂ©! Une chose qui distingue notre universitĂ©, c’est la diversitĂ© de sa communautĂ© Ă©tudiante. J’y ai rencontrĂ© des personnes de diffĂ©rentes cultures et j’ai appris de chacune d’elles.
Quels conseils donnerais-tu Ă quelqu’un de l’extĂ©rieur du Canada qui vient tout juste d’arriver Ă ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ?
Participez aux activités et faites connaissance avec des étudiants et étudiantes qui sont ici depuis plus longtemps que vous pour apprendre de leur expérience et découvrir les nombreux services et activités que propose l’Université.
Ă€ titre d’exemple, le Centre de communication Ă©crite de ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ offre gratuitement sept heures de soutien individuel par session. Or, une relecture de vos travaux par un Ă©tudiant ou une Ă©tudiante Ă la maĂ®trise ou au doctorat est un excellent moyen de vous assurer qu’ils tiennent la route – surtout si l’anglais n’est pas votre langue maternelle.
Il y a aussi les Services aux étudiants étrangers qui organisent des activités toute l’année.
Finalement, l’Université propose de nombreuses possibilités de recherche, d’échanges et d’études sur le terrain dont vous pouvez profiter durant votre parcours.