3Â millions de dollars pour aider les agriculteurs Ă diminuer leurs Ă©missions de gaz Ă effet de serre
Le gouvernement du Canada versera près de trois millions de dollars pour financer deux projets de recherche de l’UniversitĂ©Â ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ axĂ©s sur la rĂ©duction des gaz Ă effet de serre (GES) d’origine agricole.
Jean-Claude Poissant, secrĂ©taire parlementaire du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, et Francis Scarpaleggia, dĂ©putĂ© de Lac-Saint-Louis, en ont fait l’annonce aujourd’hui au campus Macdonald de l’UniversitĂ©Â ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ, Ă Sainte‑Anne‑de‑Bellevue.
PilotĂ©s par l’UniversitĂ©Â ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ, ces projets portent sur l’exploration de solutions novatrices d’attĂ©nuation des Ă©missions par une gestion plus judicieuse des eaux et des biosolides. Le financement est octroyĂ© dans le cadre du Programme de lutte contre les gaz Ă effet de serre en agriculture, qui appuie les projets permettant de crĂ©er des technologies, des pratiques et des procĂ©dĂ©s que les agriculteurs peuvent adopter pour attĂ©nuer les Ă©missions de GES.
« Nous remercions Agriculture et Agroalimentaire Canada pour ce prĂ©cieux soutien accordĂ© aux projets des Prs Grant Clark et Chandra Madramootoo, dĂ©clare Anja Geitmann, doyenne de la FacultĂ© des sciences de l’agriculture et de l’environnement de l’UniversitĂ©Â ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ, « Ces importants projets aideront les agriculteurs canadiens Ă adopter des pratiques de gestion de nature Ă rĂ©duire les Ă©missions de GES et Ă accroĂ®tre l’efficience agricole ».
Grant Clark, professeur au Département de génie des bioressources, recevra plus de 1,3 million de dollars pour déterminer quelles sont les meilleures pratiques à adopter en vue d’utiliser comme fertilisants les biosolides municipaux, sous-produits provenant des usines de traitement des eaux usées. Les biosolides renferment une quantité appréciable d’azote organique et inorganique ainsi que d’autres nutriments végétaux.
De son côté, le Pr Chandra Madramootoo, qui enseigne lui aussi au Département de génie des bioressources, recevra plus de 1,6 million de dollars pour étudier les effets de divers systèmes de gestion des eaux dans l’Est du Canada. L’objectif de cette étude est la collecte de données sur les pratiques compatibles à la fois avec une diminution des émissions de GES et une hausse de la productivité agricole.
Il s’agit dans les deux cas de projets réalisés en collaboration avec d’autres établissements, à savoir l’Université Dalhousie, l’Université d'Alberta, l’Université de Calgary, l’Université de Guelph et l’Université de la Saskatchewan, les centres de recherche d’Agriculture et Agroalimentaire Canada de Harrow, de Guelph et de la Saskatchewan ainsi que divers partenaires du secteur privé.