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La maladie de Parkinson

Le parkinson est une maladie neurologique liée à la mort de cellules spécifiques du cerveau qui produisent la dopamine, une substance chimique dont les cellules du cerveau ont besoin pour contrôler le mouvement musculaire. Dans le cas du parkinson, les cellules dopaminergiques cessent de fonctionner pour des raisons inconnues. Il n’existe encore aucun traitement curatif pour la maladie de Parkinson, mais des médicaments et des traitements cliniques aident à en contrôler ou à en minimiser les symptômes, qui englobentÌý: tremblements incontrôlables, lenteur des mouvements, raideur ou rigidité, et perte d’équilibre.Ìý La maladie de Parkinson affecte aussi de nombreuses zones non dopaminergiques du cerveau.Ìý Celles-ci sont responsables des symptômes qui se manifestent durant les premiers stades de la maladie, notamment des problèmes de sommeil, de constipation, de pression artérielle, de sudation, de dépression, d’anxiété, ainsi que des symptômes qui causent une invalidité aux stades ultérieurs de la maladie.

Quelques faits et chiffres

• Le médecin James Parkinson a été le premier à décrire la maladie en 1817
• Environ 100Ìý000 Canadiens souffrent de la maladie de Parkinson
• Les symptômes peuvent apparaître au cours de la trentaine ou de la quarantaine, mais se manifestent en général vers l’âge de 60 ans
• Des personnalités connues souffrent de ParkinsonÌý: l’acteur Michael J. Fox, le boxeur Muhammed Ali

Tenue du Congrès mondial sur la maladie de Parkinson à Montréal

Du 1^er au 4 octobre 2013, des sommités de la maladie de Parkinson du monde entier se rassembleront au Palais des Congrès de Montréal à l’occasion du 3^e Congrès mondial sur la maladie de Parkinson. Le D^°ùÌýStanley Fahn (Centre médical de l’Université Columbia), fondateur et président de la World Parkinson Coalition coprésidera le Congrès avec le D^°ùÌýJon Stoessl (Université de la Colombie Britannique). Les organisateurs invitent les gens à faire un récit vidéo de leurs expériences avec la maladie de Parkinson et à le soumettre au concours vidéo. L’échéance est le 8 mai 2013 et les gagnants seront annoncés le 7Ìýjuin. Des précisions sont disponibles à Ìý

Le traitement du Parkinson au Neuro

L’Institut et hôpital neurologiques de Montréal, le Neuro, a été désigné Centre d’excellence de la National Parkinson Foundation. La Clinique des troubles du mouvement traite diverses maladies neurodégénératives, mais la majorité de ses patients sont atteints de Parkinson. Depuis dix ans, la Clinique a étendu et amélioré ses services grâce au soutien financier de la Société Parkinson du Canada. Un de ses programmes spéciaux répond aux besoins de jeunes personnes récemment diagnostiquées.

Des professionnels aux savoir-faire divers contribuent à la prise en charge de cette maladie complexe. La Clinique du Neuro compte une équipe multidisciplinaire de neurologues, du personnel clinicien spécialisé, des spécialistes en physiothérapie, en ergothérapie et en orthophonie, et des travailleurs sociaux.Ìý Au Neuro, les personnes atteintes de Parkinson participent aussi à des études cliniques.Ìý

La recherche sur la maladie de Parkinson au Neuro

Des médecins et des scientifiques du Neuro mènent de la recherche de pointe sur le parkinson et des essais cliniques. En voici des exemplesÌý:

Dr Edward Fon, neurologue. Il dirige le programme sur la maladie de Parkinson de l’Université ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ et préside le Conseil consultatif scientifique de la Société Parkinson du Canada. Il étudie les mécanismes moléculaires associés à la dégénérescence des neurones dopaminergiques.Ìý Ses travaux portent en particulier sur le gène parkin, un de ceux identifiés au cours de la dernière décennie qui causent des formes de la maladie de Parkinson. Ce gène fonctionne comme une enzyme clé dans la principale voie de dégradation des protéines dans la cellule. Cette voie utilise l’ubiquitine, une protéine qui peut marquer des protéines-cibles pour la dégradation. Le laboratoire du D^r Fon cherche à comprendre les diverses fonctions de l’ubiquitine dans le système nerveux et le lien de causalité entre des anomalies du gène parkin et la maladie de Parkinson. Les travaux de son laboratoire jettent une lumière nouvelle sur les mécanismes moléculaires de la maladie de Parkinson, ce qui pourrait mener à des stratégies thérapeutiques novatrices.Ìý

D^re Anne-Louise Lafontaine, neurologue.Ìý En qualité de directrice de la Clinique des troubles du mouvement, elle est responsable de la mise en Å“uvre d’essais cliniques de médicaments pour le parkinson.Ìý Elle étudie un nouveau composé pour traiter les symptômes d’une forme précoce ainsi que d’une forme plus avancée de la maladie.Ìý

D^re Lesley Fellows, neurologue.Ìý Elle étudie des comportements humains complexes au moyen de techniques conçues pour les neurosciences cognitives.Ìý Elle examine les effets du Parkinson sur l’impulsivité, l’apprentissage et le champ de l’attention.ÌýElle cherche à déterminer si de tels changements sont attribuables à la maladie, ou aux médicaments prescrits pour la traiter.

D^rÌýAlain Dagher, neurologue. Il a recours à des techniques d’imagerie cérébrale fonctionnelle pour comprendre comment le Parkinson affecte la réflexion et l’émotion. Ses travaux pourraient améliorer le traitement de problèmes cognitifs et de l’humeur qui affectent gravement la qualité de vie des parkinsoniens.

Louis Collins, Ph.ÌýD., spécialiste de l’imagerie cérébrale.Ìý Il a recours à des techniques de traitement informatisé d’images obtenues par résonance magnétique pour localiser des structures du cerveau humain de façon non effractive. Le fruit de ses travaux est essentiel dans le traitement neurochirurgical assisté par imagerie médicale de la maladie de Parkinson. Son équipe et lui ont développé des outils et des atlas informatisés dont se servent les neurochirurgiens pour planifier et réaliser des interventions neurochirurgicales le moins effractives possible. Les techniques employées permettent une meilleure visualisation de la cible chirurgicale, ainsi que l’implantation plus précise d’électrodes de stimulation profonde de certaines zones du cerveau pour traiter sur mesure des symptômes du Parkinson. Ìý

D^r Ron Postuma, neurologue.Ìý Il étudie des manifestations non motrices de la maladie de Parkinson, en particulier les troubles du sommeil.Ìý Il cherche à prédire le Parkinson, notamment en étudiant des patients ayant un trouble du comportement au cours du sommeil paradoxal, un facteur de risque majeur de souffrir de la maladie. ÌýIl cherche aussi à améliorer le dépistage et le traitement de problèmes non moteurs, notamment en menant des essais cliniques pour traiter la somnolence et l’insomnie. ÌýI réalise des études sur la thérapie par la danse chez des sujets parkinsoniens, et entreprend une étude à grande échelle sur la caféine pour traiter la maladie.

D^r Abbas Sadikot, neurochirurgien.Ìý Il est spécialiste de l’implantation chirurgicale d’électrodes de stimulation profonde du cerveau (SPC) chez des patients parkinsoniens. L’intervention consiste à introduire un stimulateur minuscule dans le cerveau d’un patient qui émet des impulsions électriques à cette zone du cerveau, ce qui diminue les tremblements et la rigidité causés par la maladie de Parkinson. L’intervention a le potentiel de restituer une mobilité normale complète aux patients. Le Neuro a acquis le système d’imagerie peropératoire O-Arm afin d’améliorer cette intervention chirurgicale, grâce à un don de 500Ìý000Ìý$ de BMO en 2011. Le D^r Sadikot travaille avec des collègues à concevoir de nouvelles techniques pour la neurochirurgie assistée par imagerie.Ìý Il cherche à déterminer comment le cerveau en développement forme des réseaux complexes, en vue de mettre au point de nouvelles thérapies pour réparer les lésions du système nerveux.Ìý

Le Neuro
L’Institut et hôpital neurologiques de Montréal – le Neuro – est un centre médical universitaire unique qui se consacre aux neurosciences. Fondé en 1934 par l’éminent D^r Wilder Penfield, le Neuro est reconnu dans le monde entier pour sa façon d’intégrer la recherche, des soins aux patients prodigués avec compassion et une formation avancée, des éléments essentiels aux progrès de la science et de la médecine. Cet institut de recherche et d’enseignement de l’Université ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ forme l’assise de la mission en neurosciences du Centre universitaire de santé ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ.Ìý Les chercheurs du Neuro sont des chefs de file mondiaux en neurosciences cellulaires et moléculaires, en imagerie cérébrale, en neurosciences cognitives, ainsi que dans l’étude et le traitement de l’épilepsie, de la sclérose en plaques et des troubles neuromusculaires.Ìý Pour tout renseignement, veuillez consulter .Ìý