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De meilleurs rendements miniers

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 26 May 2011

Les sociétés minières doivent élaborer des plans stratégiques à long terme quant au moyen et au moment de produire des matières premières et des métaux issus du sol, et ce, en dépit de l’incertitude relative au gîte minier qui s’y trouve.

En puisant dans les percĂ©es informatiques enregistrĂ©es au cours des dix dernières annĂ©es, Roussos Dimitrakopoulos, professeur Ă  l’UniversitĂ© ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en gĂ©nie minier, a mis au point de nouvelles techniques de modĂ©lisation mathĂ©matiques destinĂ©es Ă  l’amĂ©nagement minier et Ă  la prĂ©vision de production qui tiennent compte de l’incertitude quant Ă  l’approvisionnement en minĂ©raux. Ces travaux se sont traduits en un rendement accru de l’investissement pour les sociĂ©tĂ©s minières ainsi qu’en une hausse de la production de mĂ©taux issus de la mĂŞme source.

Une subvention échelonnée sur cinq ans, octroyée par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie et cofinancée par six sociétés minières d’envergure mondiale, permettra au professeur Dimitrakopoulos de tabler sur des recherches antérieures pour mettre au point des modèles d’optimisation minière qui pourront être déployés aux quatre coins du monde. Ces modèles seront en mesure de tenir compte du facteur d’incertitude, et ce, dans l’ensemble des aspects ayant trait à la gestion minière, de sorte d’identifier les meilleurs calendriers de production. Les sociétés qui prennent part à cette initiative sont Anglo Gold Ashanti, Barrick Gold, BHP Billiton, De Beers, Newmont et Vale.

Les modèles s’adapteront à diverses mines et types de matériau, soit à différents minerais, voies de traitement des déchets, places de déchargement et produits, tout en tenant comptant de l’incertitude à l’égard de la demande et, par conséquent, du prix des produits de base pour les minéraux.

Les nouveaux modèles de gestion de l’incertitude minière favoriseront un dĂ©veloppement ainsi qu’un emploi des ressources minières davantage axĂ©s sur la durabilitĂ©, tout en gĂ©rant et rĂ©duisant les risques de mĂŞme qu’en maximisant le retour sur l’investissement. La docteure Rose Goldstein, vice-principale Ă  la recherche et aux relations internationales de l’UniversitĂ© ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ, met l’accent sur l’importance de cette recherche et sur les avantages dĂ©coulant de la collaboration et du partenariat entre l’organisme subventionnaire, l’UniversitĂ© et l’industrieĚý: «ĚýCes travaux consolideront la place qu’occupe ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ Ă  titre de chef de file Ă  l’égard de la recherche et de spĂ©cialiste sur le terrain, Ă  la fois au Canada et Ă  l’étranger. Reconnaissant la place prĂ©pondĂ©rante qu’occupe le secteur minier au sein de l’économie canadienne, ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ est très fière que les travaux rĂ©alisĂ©s par le professeur Dimitrakopoulos reçoivent un si vif intĂ©rĂŞt et un appui d’une telle importance. L’UniversitĂ© souhaite remercier le Conseil de recherches en sciences naturelles et en gĂ©nie ainsi que les six sociĂ©tĂ©s minières d’envergure qui prennent part Ă  cette initiative d’avoir accordĂ© leur aide afin que cette recherche puisse voir le jour. Tablant sur la clause conditionnelle assurant le dĂ©voilement des fruits de ces travaux d’ici un an, nous avons bon espoir que les rĂ©sultats entraĂ®nent des avantages considĂ©rables pour la collectivitĂ© minière mondialeĚý».

Le partenariat unique et noué de longue date entre le professeur Dimitrakopoulos, les membres de son équipe ainsi que les six sociétés minières – qui, mises ensemble, génèrent environ 75 pour cent de l’activité minière mondiale réalisée dans le monde – souligne l’importance de ces travaux, et ce, non seulement pour le Canada, mais également pour la communauté internationale dans son ensemble. En effet, l’une des conditions exigées par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie pour l’octroi de cette subvention était que tous les partenaires se mettent d’accord pour que, d’ici un an, les avancées soient de domaine public, sans aucune restriction, afin que les universitaires et les praticiens aux quatre coins du monde puissent avoir accès aux résultats obtenus.

«ĚýLe professeur Dimitrakopoulos est un chercheur d’exception dotĂ© d’une expertise reconnue en matière d’optimisation de complexes miniersĚý», a indiquĂ© madame Suzanne Fortier, prĂ©sidente du Conseil de recherches en sciences naturelles et en gĂ©nie. «ĚýEn raison de l’importance du domaine minier au sein de l’économie canadienne, ses travaux de recherche ont le potentiel de donner lieu Ă  des avantages considĂ©rables Ă©conomiques et environnementaux pour le Canada et de rehausser la position du pays Ă  titre de chef de file mondial dans ce secteur d’activitĂ©.Ěý»

Les travaux sont financés par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie.

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