Le Complexe des sciences de la vie de ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ obtient la certification LEED Or
Le Complexe devient le premier ensemble de laboratoires d’une université québécoise à obtenir cette reconnaissance
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Le Complexe des sciences de la vie de l’Université ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ a reçu la certification LEED Or pour nouvelle construction du Conseil du bâtiment durable du Canada, une appréciation supérieure à la catégorie Argent recherchée initialement. Achevé en 2008, le Complexe des sciences de la vie est le seul ensemble de laboratoires appartenant à une université du Québec à qui la cote LEED OR a été accordée.
Référence reconnue mondialement en matière de conception, de construction et d’exploitation de bâtiments durables, le programme Leadership in Energy and Environmental Design (LEED) est administré par le Conseil du bâtiment durable du Canada. Parmi les principales catégories d’évaluation figurent l’aménagement écologique des sites, la gestion efficace de l’eau, la sélection des matériaux, l’efficacité énergétique et la qualité des environnements intérieurs.
« Cette réalisation est marquante pour ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ et démontre que l’Université peut planifier, construire et exploiter ses infrastructures en répondant aux besoins modernes des utilisateurs et en respectant ses objectifs de durabilité. Elle illustre concrètement l’engagement sans cesse croissant de ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ envers l’environnement et ce qui peut être accompli avec de la volonté et des efforts », a indiqué Jim Nicell, vice-principal adjoint (services universitaires).
Le Complexe des sciences de la vie comprend deux nouveaux pavillons, le Pavillon Francesco Bellini des sciences de la vie et le Pavillon de recherche sur le cancer, ainsi que deux anciens bâtiments qui y sont adjacents, le Pavillon des sciences médicales McIntyre et le Pavillon des sciences biologiques Stewart. Le Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman est installé dans le nouveau Pavillon de recherche sur le cancer et occupe une partie du Pavillon McIntyre. Les nouveaux bâtiments accueillent 60 chercheurs principaux et 600 scientifiques, qui collaborent avec 2 000 chercheurs, techniciens, étudiants aux cycles supérieurs et stagiaires postdoctoraux à l’œuvre dans les pavillons Stewart et McIntyre.
Voici quelques-unes des principales caractéristiques du Complexe des sciences de la vie :
• Les initiatives de conservation d’énergie comprennent un système de récupération de chaleur, une gestion novatrice des hottes (renouvellement d’air et capteurs de présence), l’efficacité de l’éclairage (plus de 75 pour cent des zones occupées bénéficient de la lumière du jour auxquelles les zones éclairées artificiellement servent de complément) et des systèmes de chauffage, de ventilation et de conditionnement d’air dotés de variateurs de vitesse. Grâce à l’infrastructure et à l’équipement adoptés, le bâtiment présente un niveau éconergétique de 38 pour cent supérieur à ce que recommande le Code modèle national de l’énergie pour les bâtiments du Canada.
• Les eaux pluviales recueillies sur la toiture au revêtement réfléchissant alimentent un réservoir de 50 000 litres et fournissent les toilettes et les urinoirs, ce qui réduit la consommation d’eau potable de 50 pour cent.
• Le toit végétalisé réduit la consommation d’énergie et atténue l’effet d’îlot thermique urbain.
• Quelque 96,4 pour cent des déchets provenant de la construction ont échappé à l’enfouissement.
• Trente pour cent des matériaux utilisés comportaient des matières recyclées après consommation ou utilisation industrielle.
• Plus de 20 pour cent des matériaux étaient de source ou de production locale.
« Nous continuerons d’œuvrer afin de minimiser l’impact environnemental de nos activités de construction durant leur déroulement, ainsi que de l’exploitation de l’infrastructure à long terme. Qui plus est, nous privilégierons le développement d’infrastructures durables et à entretien minime qui peuvent répondre et s’adapter aux besoins des utilisateurs au fil du temps. Nous menons toujours nos activités en tenant compte de l’avenir, lequel est à la base même du développement durable. À cette fin, les certifications du programme LEED ou des démarches officielles et officieuses similaires continueront certainement de jouer un rôle dans nos travaux futurs de construction », a indiqué M. Nicell.
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