Message du Dr David Eidelman
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Le 4 avril 2012, j’ai communiquĂ© les mesures que prenait la FacultĂ© de mĂ©decine Ă la suite des allĂ©gations relatives aux travaux de recherche sur l’amiante du Pr J. Corbett McDonald de l’UniversitĂ© ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ. Ă€ la suite d’une Ă©tude prĂ©liminaire, j’ai demandĂ© un avis additionnel au commissaire Ă l’intĂ©gritĂ© de la recherche de ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ, le Pr Abe Fuks, conformĂ©ment Ă la Section 4.2 de la RĂ©glementation en matière d’enquĂŞte relative Ă une inconduite en recherche. J’ai reçu le rapport et les recommandations du commissaire Ă l’intĂ©gritĂ© de la recherche, que je partage aujourd’hui avec vous, ainsi qu’avec les membres du Conseil des gouverneurs et du SĂ©nat, les mĂ©dias, et le grand public.
Le commissaire Ă l’intĂ©gritĂ© de la recherche de ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ n’a dĂ©couvert aucune preuve soutenant les allĂ©gations d’inconduite en recherche Ă©mises contre le Pr John Corbett McDonald relativement aux travaux qu’il a menĂ©s sur les rĂ©percussions de l’amiante sur la santĂ©. ĚýLe rapport dĂ©posĂ© par le docteur Abe Fuks, rĂ©sultat d’une analyse exhaustive, conclut que la tenue d’une enquĂŞte sur les travaux du professeur McDonald, qui a quittĂ© ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ Ă la fin des annĂ©es 1980, n’est pas justifiĂ©e. Par consĂ©quent, je ne demanderai pas d’autres enquĂŞtes.
Dans son rapport, le docteur Fuks indique que le professeur McDonald reconnaĂ®t clairement dans ses publications – les premières datant des annĂ©es 1960 — avoir reçu un soutien financier de la part de l’industrie de l’amiante. Le commissaire Ă l’intĂ©gritĂ© de la recherche mentionne Ă©galement qu’il n’existe aucune preuve selon laquelle les commanditaires des travaux du professeur McDonald auraient exercĂ© une quelconque influence sur les donnĂ©es ou les conclusions qui en ont dĂ©coulĂ©. Avec son Ă©quipe de recherche, John Corbett McDonald a clairement dĂ©montrĂ© que l’amiante sous toutes ses formes augmente le risque du cancer du poumon, que les donnĂ©es qu’ils ont recueillies « ont Ă©tĂ© corroborĂ©es par d’autres groupes » et que « leur soliditĂ© a rĂ©sistĂ© Ă de nombreux examens et enquĂŞtes judiciaires ». Ěý
Dans son rapport, Abe Fuks mentionne par ailleurs que l’analyse qu’il a faite des donnĂ©es pertinentes « n’accorde aucune crĂ©dibilitĂ© » aux allĂ©gations selon lesquelles ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ aurait Ă©tĂ© de connivence avec l’industrie de l’amiante, dans le but de promouvoir l’utilisation de ce minĂ©ral.
Je remercie le docteur Fuks pour son examen minutieux ainsi que pour ses recommandations Ă l’égard des questions et prĂ©occupations qui en ont dĂ©coulĂ©. ĚýComme intervention immĂ©diate Ă ce rapport, la FacultĂ© de mĂ©decine de l’UniversitĂ© ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ compte organiser une confĂ©rence acadĂ©mique portant sur l’utilisation de substituts sĂ©curitaires Ă l’amiante, particulièrement dans les pays en dĂ©veloppement, et sur des sujets d’intĂ©rĂŞt public. Cela fait partie de notre rĂ´le en tant qu’universitĂ© de promouvoir la discussion et le dĂ©bat sur des questions d’actualitĂ© et d’ainsi assurer la crĂ©ation de nouvelles connaissances.
Le rapport complet peut être consulté à :
/senate/senate-2012-2013/senate-2012-2013-meeting-documents/october-17-2012
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