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Bioengineering brings home the gold!

Published: 1 May 2024

Voted by the EUS as Department of the Year, a lot of the excitement about Bioengineering's sudden rise to stardom is last year’s 1st place at theĚý2023 iGEM Grand Jamboree.

Dan Nicolau is Chair and a Professor in the Department. From his third-floor office in the McConnell Engineering Building, one can make out the mountain even though it’s a grey day. There is a hint of a smile as he talks about the beginnings of the Department, which launched in 2012. It wasn’t until early 2013 that Nicolau arrived, and it was August before five professors were added to the existing team of two faculty and one staff member. “We knew we had great professors and that we’d planned a great program,” he says, “but the fact is we didn’t have labs for another two years.”

Nicolau and Professor Codruta Ignea are not sure that everyone understands the magnitude of the iGEM win. “These are the very best students from all over the world,” says Ignea. “It’s the biggest international competition in synthetic biology. With 400 teams, 400 judges and 4000 participants, it takes a full year for the competing teams to pass through the steps that take them to the Grand Jamboree.”

Working closely with Ignea, Bioengineering students made up nearly half of the ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ iGEM team. The group reached the Top 10 and then went on to win the Gold Medal for undergraduates, as well as taking home 3 of the 4 Special Prizes they were nominated for.

Nicolau is proud of the approximately 160 undergraduates in the Department, which each year accepts about another 70 students. He is especially proud of the undergraduates that represented ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ in Paris last year. It’s a known fact that the unit doesn’t cover travel costs for students to present unless they are dedicated to making their mark. “I saw early on that this team was very committed,” he nods, eyes twinkling.

“We have some of the best Bioengineering students in the world,” says Nicolau. “And that’s largely because we had the opportunity to start from scratch when we were designing our undergraduate program. We’re one of the few programs in the world that isn’t a spinoff of another program.”

Students in the undergraduate Bioengineering Program at ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ spend their first year learning basic natural sciences, with a focus on Biology. In Year 2, each student proceeds along the stream with which they feel most comfortable and are best at. They enter the “universe” of Biological Engineering through the door of Physics, Chemistry or Math/Computer Science.

No matter which stream they follow, ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ students have a solid base in Biology. Some other bioengineering programs demand less. This makes ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ students particularly strong. They stand out.

Each year, the Department accepts 2-4% of the students who apply. Currently about 80 students are working on graduate research. There are 12 professors and 4 faculty lecturers. In the 2022-23 academic year, 56% of the Department’s undergraduate students identified as women.

It was the 20th anniversary of the iGEM competition. ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ’s team delivered a proof of concept for the treatment of pancreatic cancer, a disease that kills 500,000 people every year. .

Last year was also the Bioengineering Department’s 10th anniversary.

What does Nicolau see for the future? He laughs. “Labs? Oh, you mean best-case scenario. Well, it would be great for us to have our own building so we can live like a family. Our culture has really developed over at the UQAM space, but now it’s time to bring everyone together. We’re spread out all over the place.”

“And professors. We currently have 16 if you count the lecturers, but we can already see we’ll need 24. The one-year Biomanufacturing non-thesis master’s program will add 30-50 students a year. Industrial facilities like Moderna in Laval already need our grads,” he says.

Nicolau wants to keep as many students as he can to maintain the critical mass that the department has developed in place, “but of course,” he continues, “la crème de la crème has their choice of next steps. If they decide to go to Harvard, I tell them to come back to ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ when they have money to donate.” This time his smile is wide.

“What I know for sure is that this Department would not exist today without the continuing support of donors like Marika Roy. Her generosity and foresight are why I’m here as Chair. Without that support, we simply could not have come as far as we’ve come in such a short time.”

Watch the video promoting the Department of Bioengineering to new students.

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La bio-ingénierie remporte l’or

Le dĂ©partement de bio-ingĂ©nierie a le vent dans les voiles! Élu dĂ©partement de l’annĂ©e par l’Engineering Undergraduate Society (EUS), son ascension spectaculaire tient pour beaucoup Ă  sa première place remportĂ©e auĚýGrand rassemblement 2023 de l’iGEM l’an dernier.

Dan Nicolau est directeur et professeur au département. Depuis son bureau situé au troisième étage du Pavillon de génie McConnell, on entrevoit le Mont-Royal malgré la grisaille. Un soupçon de sourire se dessine quand il évoque la naissance du département, créé en 2012. M. Nicolau y est arrivé début 2013, puis au mois d’août cinq professeurs ont rejoint la petite équipe composée de deux enseignants et d’un membre du personnel. « Nous avions beau savoir que nous avions d’excellents professeurs et un excellent programme », explique-t-il, « il a fallu attendre deux ans pour disposer de laboratoires ».

Selon Nicolau et la professeure Codruta Ignea, plusieurs ne mesurent pas l’ampleur d’une victoire à l’iGEM. « Les meilleurs étudiants de la planète y prennent part », explique Mme Ignea. « On parle du plus grand concours international de biologie synthétique, avec 400 équipes, 400 juges et 4 000 participants. Les équipes concurrentes mettent une année entière pour franchir les étapes qui les mèneront au Grand Jamboree ».

Travaillant en Ă©troite collaboration avec Mme Ignea, les Ă©tudiants en bio-ingĂ©nierie ont formĂ© près de la moitiĂ© de l’équipe iGEM de ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ. Le groupe s’est d’abord classĂ© parmi les 10 meilleurs, a ensuite remportĂ© la mĂ©daille d’or dans la catĂ©gorie des Ă©tudiants de premier cycle, puis 3 des 4 prix spĂ©ciaux pour lesquels il avait Ă©tĂ© nommĂ©.

Dan Nicolau est fier des quelque 160 Ă©tudiants de premier cycle du dĂ©partement, qui accueille environ 70 nouveaux Ă©lèves chaque annĂ©e. Il est particulièrement fier des Ă©lèves de premier cycle qui ont reprĂ©sentĂ© ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ Ă  Paris l’an dernier. Il est connu que l’unitĂ© ne finance les frais de transport des Ă©tudiants que s’ils sont très motivĂ©s Ă  se distinguer. « J’ai vite compris que cette Ă©quipe Ă©tait dĂ©terminĂ©e », affirme-t-il, l’œil pĂ©tillant.

« Nous comptons parmi les meilleurs étudiants en bio-ingénierie au monde », déclare M. Nicolau. « Ceci est dû en grande partie au fait que nous avons eu la chance de créer notre programme de premier cycle de A à Z. C’est l’un des rares à ne pas s’être calqué sur un autre programme ».

Les Ă©lèves du programme de bio-ingĂ©nierie de premier cycle Ă  ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ consacrent leur première annĂ©e Ă  Ă©tudier les sciences naturelles de base, en se concentrant sur la biologie. En deuxième annĂ©e, chaque Ă©lève poursuit dans la branche qui correspond le mieux Ă  ses talents et Ă  ses aptitudes. Les Ă©tudiants pĂ©nètrent dans l’univers du gĂ©nie biologique par la porte de la physique, de la chimie, ou des mathĂ©matiques et de l’informatique.

Quelle que soit la spĂ©cialitĂ© choisie, les Ă©lèves de ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ disposent d’une fondation solide en biologie. D’autres programmes de bio-ingĂ©nierie sont moins exigeants, ce qui fait en sorte que les Ă©lèves de ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ sont particulièrement forts et se dĂ©marquent.

Le département, qui compte 12 professeurs et 4 chargés de cours, admet chaque année entre 2 et 4 % des étudiants qui posent leur candidature. Environ 80 élèves travaillent actuellement sur des projets de recherche de troisième cycle, et au cours de l’année universitaire 2022-23, 56 % des élèves de premier cycle au département étaient des femmes.

Lors du 20e anniversaire du concours iGEM, l’équipe de ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ a prĂ©sentĂ© une preuve de concept pour traiter le cancer du pancrĂ©as, qui tue 500 000 personnes chaque annĂ©e.

L’année dernière, le département de bio-ingénierie a par ailleurs fêté son 10e anniversaire.

Lorsqu’on lui demande ce qu’il envisage pour l’avenir, M. Nicolau rit. « Des laboratoires! Oh, vous voulez dire dans le meilleur des cas. Bien, ce serait formidable d’avoir un bâtiment à nous pour pouvoir y travailler en famille. Notre culture s’est beaucoup développée à l’espace de l’UQAM, mais nous sommes dispersés ici et là et il serait temps de rassembler notre monde. »

« Et aussi des professeurs. En ce moment, nous en avons 16, si l’on compte les chargés de cours, mais on sait qu’il en faudra 24. Le programme de maîtrise d’un an sans thèse en biofabrication attirera 30 à 50 nouveaux élèves par an. Certaines entreprises telles que Moderna à Laval attendent déjà nos diplômés », dit-il.

M. Nicolau souhaite retenir le plus d’étudiants possible pour prĂ©server la masse critique dĂ©veloppĂ©e au sein du dĂ©partement. « Bien sĂ»r », poursuit-il, « la crème de la crème est libre de choisir ses chapitres suivants. Ceux qui dĂ©cident d’aller Ă  Harvard pourront toujours revenir offrir des dons Ă  ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ ». Dan Nicolau affiche Ă  prĂ©sent un large sourire.

« Ce qui est sûr, c’est que le département n’existerait pas aujourd’hui sans la contribution constante de personnes telles que Marika Roy. Si je suis ici en tant que directeur, c’est grâce à sa générosité et à sa clairvoyance. Sans un tel soutien, nous n’aurions jamais pu parcourir autant de chemin en si peu de temps. »

¶ŮĂ©ł¦´ÇłÜ±ą°ů±đłú la vidĂ©o de prĂ©sentation du dĂ©partement de bio-ingĂ©nierie proposĂ©e aux nouveaux Ă©lèves.

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