Les membres, le personnel et les alliés de l’Institut d’éducation en sciences de la santé (IÉSS) de l’Université ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ se sont réunis sur Zoom, le 4 juin, pour un toast chaleureux en l’honneur du premier anniversaire de l’Institut et du départ à la retraite des docteurs Richard Cruess et Sylvia Cruess.
L’équipe a profité de l’occasion pour féliciter Ilana Bank, Fraser Moore et Geoffroy Noël, trois membres de l’Institut qui ont récemment reçu le Certificat de mérite 2020 de l’Association canadienne d’éducation médicale.
La directrice de l’Institut, la Pre Yvonne Steinert, a également fait part de ses réflexions en ces derniers mois de son mandat, après 15 ans passés à la tête de l’unité.
Le même esprit de célébration que celui qui prévalait lors du lancement officiel de l’Institut, le 11 juin 2019, s’est fait sentir lors de la rencontre sur Zoom. « Bien qu’il soit malheureux de ne pas pouvoir célébrer l’occasion ensemble dans une même pièce, la force et la convivialité de la communauté de l’Institut transcendent de toute évidence la sphère numérique », s’est réjouie la Pre Steinert. « Nous sommes tous ici réunis. Quel privilège, et quelle joie! »
Une première année haute en couleur
Premier en son genre au Canada, l’Institut offre des programmes d’études supérieures en éducation en sciences de la santé et sert d’unité d’attache aux membres de son corps professoral, à l’instar d’un département traditionnel. Grâce à sa désignation d’institut, il peut faciliter la collaboration par-delà les frontières départementales et disciplinaires habituelles pour faire avancer les connaissances, assurer la formation professionnelle du corps professoral et favoriser le transfert des connaissances.
Au cœur de cette approche réside la conviction qu’une meilleure éducation en sciences de la santé permet de faire progresser les soins aux patients et les recherches biomédicales. Par ses activités axées sur l’éducation en sciences de la santé, l’Institut réalise des avancées scientifiques et théoriques qui font évoluer l’enseignement aux futurs scientifiques et professionnels de la santé, dans le but ultime d’améliorer les soins de santé. L’Institut est aussi une communauté – et un lieu physique – d’apprentissage et de développement collectifs.
Cette dernière année, les membres de l’Institut ont agi dans le milieu de l’éducation en sciences de la santé avec cœur, intelligence et humanisme. En visite à l’IÉSS, des sommités mondiales du domaine ont plaidé pour une renaissance de l’enseignement, parlé de compassion et d’empathie en santé, et exploré le rôle de l’émotion pour l’enseignement et l’apprentissage.
Au cours de l’automne et au début de l’hiver, les membres de l’Institut ont continué de s’impliquer dans des associations internationales, présenté des communications dans des conférences partout dans le monde, publié dans des revues scientifiques d’envergure, obtenu des fonds de recherche des trois conseils subventionnaires et d’autres sources, et ont remporté des bourses et des prix prestigieux, tout en continuant de faire avancer la théorie, les méthodologies de recherche, les politiques et les pratiques.
L’Institut a aussi poursuivi ses partenariats internationaux, notamment en accueillant une cohorte de médecins enseignants de l’Université Gifu, du Japon, pour collaborer et améliorer l’enseignement au chevet des patients.
Adaptation à la pandémie
La pandémie de nouveau coronavirus a frappé à l’approche du premier anniversaire de l’Institut, ce qui a forcé le report du premier Symposium Richard et Sylvia Cruess sur l’éducation en sciences de la santé.
Sans fléchir, les membres de l’Institut ont su foncer, œuvrant en première ligne pour lutter contre la pandémie et explorer de nouveaux axes de recherche sur l’enseignement et l’apprentissage en milieu clinique, en laboratoire et à distance, sur le deuil, la littératie en santé mentale et la création de programmes d’enseignement adaptés à la pandémie. L’Institut a mis un petit fonds de recherche à disposition de ses membres qui se penchent sur des avancements ou des innovations pédagogiques en réponse à la COVID-19.
Un nouveau chapitre : regard vers l’avenir
Le toast du premier anniversaire, tenu le 4 juin, marquait plusieurs jalons qui signalent la fin d’un chapitre de l’histoire de l’Institut, et le début d’une nouvelle ère.
Les Drs Richard et Sylvia Cruess prennent leur retraite après une carrière remarquable à ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ, et le mandat de directrice de la Pre Steinert tire à sa fin, après 15 ans d’avancement de l’éducation en sciences de la santé à l’échelle locale, nationale et mondiale.
« Je suis profondément reconnaissante d’avoir eu ce privilège », écrit la Pre Steinert dans son Message de la directrice. « J’envisage aussi l’avenir de l’Institut avec grand enthousiasme. Notre corps professoral et notre personnel sont phénoménaux, tout comme nos étudiants et nos jeunes chercheurs, qui nous inspirent chaque jour. Merci pour ces 15 merveilleuses années. »
La Pre Steinert laisse le nouvel Institut en excellente posture, notamment avec un nouveau programme de doctorat, qui a récemment été approuvé par le Sénat universitaire et est en cours d’approbation par les instances provinciales.
Un certificat d’études supérieures en éducation en sciences de la santé est aussi en voie de création, et l’Institut recrute un nouveau membre du corps professoral pour aider à enrichir ses programmes d’études supérieures.
Depuis son lancement l’été dernier, l’Institut jouit d’une orientation claire, d’une visibilité accrue et d’un élan des plus prometteurs. En harmonie avec la mission de la Faculté de médecine, il vise à réaliser un mandat plus vaste, qui englobe l’art et la science des professions de la santé, les sciences biomédicales et l’éducation.
Des plus marquantes pour l’Institut, la célébration du 4 juin a permis de réunir des acteurs influents de l’éducation en sciences de la santé à l’international et d’ouvrir la voie à la génération montante de scientifiques et de praticiens du domaine.
Un toast, à la Faculté de médecine, à l’illustre histoire et à l’avenir prometteur de l’Institut. Santé!