Hybrid Event: “I paint birds and I don’t care where they come from”: A peek into the depictions in eighteenth and early nineteenth century Indian bird paintings
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The eighteenth and early nineteenth century was a period of discovery and accumulation of ornithological knowledge. During the period, preservation techniques of birds were not known nor were there any cameras to capture images of birds that were being discovered. Painting birds was one way to document them, and there were many artists who painted birds with the sole purpose of illustrating the amazing diversity of birds found in India. A close examination of the archival collections of Indian bird paintings from an ornithological perspective, indicates that these bird paintings were mere portraits. In other words, the artists who made them were primarily painters who did not study their subjects in their natural settings or focus on depicting their habitat affiliations or habits in the backgrounds. Invariably, the backgrounds were added as an afterthought to enhance the aesthetic value of the paintings. Most of the subjects painted were held in aviaries or open menageries, which were made possible by hidden hands whose efforts remain unrecognized. This talk will focus on this unexplored aspect of eighteenth and early nineteenth-century Indian bird paintings, with reference to the bird paintings at ۲ݮƵ, including those by Elizabeth Gwillim, James Forbes, Thomas Jerdon, and several unnamed Indian artists.
This will be a hybrid event. Please indicate whether you will attend online or in person.
About the Speaker:
S. Subramanya is a retired academic and a former faculty member at the University of Agricultural Sciences, Bangalore, India. He worked alongside Dr. Salim Ali, “the bird man of India”, at the Bombay Natural History Society and has been studying Indian birds for over 45 years. He has made significant contributions to bird conservation efforts in India by establishing Bird Sanctuaries, Conservation Reserves, Biodiversity Heritage Sites and Ramsar Sites. Since retirement, he has been volunteering with the Karnataka State Wildlife Department to support bird conservation efforts. In 2019, he was involved in a satellite tracking project with the Australasian Wader Studies Group, which for the first-time revealed that the Oriental Pratincoles (Glareola maldivarum) undertake a loop-migration to travel from north-western Australia to breed in India. He was a visiting faculty at ۲ݮƵ University, Canada during 1990s and presently, he has been researching 18th and 19th century Indian bird paintings in collaboration with ۲ݮƵ. Intensely passionate about studying birds, Subramanya wishes to help support birdwatching and Indian Ornithology happen in every sphere.
About the Painting
- Gwillim, Elizabeth, 1763-1807, Madras, India. Kentish plover (Charadrius alexandrinus) and Lesser sand plover (Charadrius mongolus). Watercolour on paper ; 25.9 x 40.6 cm
« Je peins des oiseaux et je me moque d’où ils viennent » : Un coup d’œil sur les représentations de peintures d’oiseaux indiennes du XVIIIe è et du début du XIXe è
La période du XVIIIe è et du début du XIXe è a été marquée par la découverte et l'accumulation de connaissances ornithologiques. Pendant cette période, les techniques de préservation des oiseaux étaient inconnues, et les caméras destinées à photographier des images d'oiseaux n'avaient pas encore été inventées. Peindre les oiseaux constituait une façon de documenter ces animaux, et plusieurs artistes les peignaient dans le seul but d'illustrer leur incroyable diversité en Inde. Un examen soutenu des collections archivistiques de peintures d'oiseaux indiennes d'un point de vue ornithologique révèle que ces peintures d'oiseaux n'étaient que des portraits. En d'autres mots, les artistes qui les peignaient étaient d'abord des peintres qui n'étudiaient pas leurs sujets dans leur habitat naturel et ne s'attardaient pas à illustrer en arrière-plan leurs affiliations à leur habitat ou leurs habitudes. Les arrière-plans étaient invariablement ajoutés après coup pour améliorer la valeur esthétique de la peinture. La plupart des sujets peints étaient représentés dans des volières ou des ménageries ouvertes, lesquelles avaient été conçues par des inconnus dont le travail demeure méconnu. Cette conférence s'intéressera à cet aspect inexploré des peintures d’oiseaux indiennes au XVIIIe è et au début du XIXe è, en lien avec les peintures d'oiseaux conservées à ۲ݮƵ, y compris celles d'Elizabeth Gwillim, de James Forbes et de Thomas Jerdon, ainsi que de plusieurs artistes indiens anonymes. Veuillez notez que cet événement se déroulera en anglais.
Cet événement se tiendra de façon hybride. Veuillez indiquer si vous comptez y participer en mode virtuel ou en personne.
À propos du conférencier :
S. Subramanya est un universitaire retraité et un ancien professeur à l'Université des sciences agricoles de Bangalore, en Inde. Il a travaillé aux côtés du Dr Salim Ali, « l'homme aux oiseaux de l'Inde », au sein de la Bombay Natural History Society, et a étudié les oiseaux indiens pendant plus de 45 ans. Il a apporté d'importantes contributions au travail de conservation des oiseaux en Inde en mettant sur pied des sanctuaires pour les oiseaux, des réserves de terres sous conservation, des sites patrimoniaux pour la biodiversité et des sites RAMSAR. Depuis qu'il est à la retraite, il fait du bénévolat auprès du département de la faune et de la flore de Karnataka afin de soutenir le travail de conservation des oiseaux. En 2019, il a participé à un projet de suivi par satellite avec le Australasian Wader Studies Group, qui, pour la première fois, a montré que les glaréoles orientales (Glareola maldivarum) entreprenaient une migration en boucle à partir du nord-ouest de l'Australie pour aller se reproduire en Inde. Professeur invité à l'Université ۲ݮƵ, au Canada, durant les années 1990, Subramanya effectue actuellement des recherches sur les peintures d'oiseaux indiennes du XVIIIe et du XIXe è en collaboration avec cette université. Animé par une passion intense pour l'étude des oiseaux, M. Subramanya souhaite soutenir l'observation des oiseaux et l'ornithologie indienne dans toutes les sphères.
À propos de la peinture
Gwillim, Elizabeth, 1763-1807, Madras, Inde. Pluvier à collier interrompu (Charadrius alexandrinus) et pluvier de Mongolie (Charadrius mongolus). Aquarelle sur papier; 25,9 x 40,6 cm. Image d'Elizabeth Gwillim, collage numérique de Jacquelyn Sundberg.