ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ contribuera au renforcement des capacités en santé en Haïti
Le gouvernement canadien a annoncé une aide au développement de 35,5ÌýM$
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Même si de nombreux indicateurs de santé s’améliorent en Haïti, un peu plus de la moitié des accouchements y ont toujours lieu sans assistance médicale, et le pays manque de professionnels de la santé. Pour combattre ces problèmes, lors d’une visite en Haïti, en février, l’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre du Développement international et de la Francophonie, aÌýannoncéÌýun financement gouvernemental pourÌýtrois projetsÌývisant à renforcer la capacité des autorités haïtiennes à recruter et à former des sages-femmes dans les régions les plus désavantagées, et à améliorer l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive pour les Haïtiennes.
La DreÌýJulia von Oettingen, professeure adjointe au Département d’endocrinologie de la Faculté de médecine de l’Université ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ, a accompagné la délégation ministérielle en Haïti à titre de représentante de ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ dans l’initiative d’Affaires mondiales Canada, qui est le fruit d’un partenariat de 25Ìýorganisations. «ÌýCe partenariat servira de tremplin à d’autres efforts concertés du Canada dans le secteur de la santé en HaïtiÌý», signale-t-elle. «ÌýDepuis trop longtemps, Haïti souffre du manque de coordination de projets pourtant bien intentionnés. Ce partenariat permettra de réduire les redondances et d’unir nos forces pour tirer parti de la complémentarité de nos expertises. Je crois qu’il jouera un rôle déterminant pour propulser des projets productifs et de plus grande envergure.Ìý»
Affaires mondiales Canada a contacté la DreÌývon Oettingen au sujet de cette initiative au début de 2017. Le ministère entrait en contact avec des organisations et des établissements déjà impliqués dans le secteur de la santé en Haïti et avait entendu parler des travaux de recherche et de formation en endocrinologie pédiatrique que menait la DreÌývon Oettingen dans le pays. Invitée à des réunions de planification et de préparation de l’appel à l’action, elle a tendu la main aux Programmes de santé mondiale de ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ et à des collègues mcgillois qui travaillaient déjà en Haïti. Leurs projets ont été ajoutés à la plateforme duÌýPartenariat canadien pour la santé des femmes et des enfants (CanSFE), qui vise à cartographier les projets canado-haïtiens en santé afin de mieux les coordonner et d’améliorer la collaboration et la connaissance futures des activités canado-haïtiennes.
«ÌýLes activités de ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ en santé mondiale connaissent un essor important depuis quelques années, et notre engagement en Haïti croît sans cesseÌý», explique la DreÌývon Oettingen, qui est endocrinologue à l’Hôpital de Montréal pour enfants. «ÌýDans toute la Faculté de médecine, on voit des projets extraordinaires de renforcement des capacités qui vont de l’hygiène des mains à la formation médicale en passant par la recherche clinique. Tout récemment, les départements de médecine et de pédiatrie ont ajouté un programme sur les maladies non transmissibles aux programmes toujours plus nombreux de ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ en Haïti. J’espère voir ces efforts continuer de prendre de l’ampleur et être intégrés au partenariat.Ìý»
Les étudiants et stagiaires qui souhaitent participer à l’un ou l’autre des projets qui se déroulent en Haïti doivent contacter lesÌýProgrammes de santé mondiale de ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ.