LeÌýDrÌýÉtienneÌýde Villers-Sidani,Ìýchercheur et neurologue auÌýNeuro (Institut-hôpital neurologique de Montréal)Ìýtravaille à ÌýlaÌýmiseÌýau pointÌýd’une application mobile qui améliorera la qualité de vie des patients aux prises avec des troublesÌýneurologiques ouÌýdesÌýmaladies neurodégénératives, comme la sclérose en plaquesÌý(SP), la maladie d’Alzheimer, la maladie deÌýParkinson et la démenceÌýfronto-temporale, ainsi que les soins leur étant prodigués.Ìý
InnodemÌýNeurosciences, l’entreprise du Dr de Villers-SidaniÌýqui a conçuÌýl’application mobile,Ìýa maintenant reçu un financement de six millions deÌý$ USÌýpour poursuivreÌýle développement et la commercialisationÌýdeÌýsa technologie numérique brevetée d’analyse des biomarqueurs,ÌýlaquelleÌýrepose surÌýl’apprentissage machine/profond.ÌýLe logiciel mobile permetÌýà une tablette ou à un téléphone intelligent de capter fidèlementÌýen quelques minutesÌýlesÌýbiomarqueursÌýdes mouvements oculairesÌý(EMB) et biomarqueurs deÌýlaÌýcartographie du regard (GMB)Ìýafin d’aider les cliniciens à établir un diagnostic ouÌýà Ìýsuivre la progressionÌýd’uneÌýmaladie.ÌýL’analyse des mouvements oculaires peutÌýêtre effectuéeÌýà distance en quelques minutes par les patients, dans le confort de leur propre foyer, ce qui constitue un important avantageÌýen tout temps,ÌýmaisÌýsurtout en temps de pandémie.Ìý
« Cette application est le fruit d’une collaboration avecÌýmes collègues duÌýNeuroÌýet de l’UniversitéÌýÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ,Ìýet plus particulièrement avec des patients,Ìýdont laÌýparticipationÌýest essentielle à la mise au point et au raffinement de la technologieÌý», affirme leÌýDrÌýde Villers-Sidani.Ìý
Des essais cliniquesÌýseront menés surÌýla technologieÌýnumérique de détection des biomarqueursÌýà l’Unité de recherche clinique (URC)Ìýdu Neuro, sous la direction de laÌýDreÌýAngela GengeÌýetÌýen coordinationÌýavec leÌýDr PaulÌýGiacominiÌýdu groupeÌýsurÌýlaÌýSP.ÌýCes études auront pour but de déterminer dans quelle mesure la technologie d’InnodemÌýpermetÌýla détection et l’analyseÌýdes changements subtils sur le plan du mouvementÌýoculaire,Ìýqui pourraientÌýêtre signeÌýd’une évolution de la maladie non détectable au moyen des méthodes standardsÌýcomme lesÌýIRM ouÌýlesÌýquestionnaires fondés sur l’échelle deÌýKurtzke.Ìý« S’ils étaient en mesure de détecter lesÌýpremiersÌýsignes avant-coureurs de transition vers la forme progressive deÌýla SP,Ìýles médecins pourraient recommander des traitements capables de prévenir le développementÌýd’atteintesÌýneurologiques plus graves. Or, il n’existe à l’heure actuelle aucun outilÌýpratiqueÌýde détection d’une telle transition vers laÌýSPÌýprogressive,Ìýet je pense queÌýl’analyseÌýdes mouvementsÌýoculairesÌýpourrait venir combler cette lacune importante », conclut leÌýDrÌýde Villers-Sidani.Ìý
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Renseignements additionnelsÌý:Ìý
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Site Web d’Innodem (anglais) :ÌýÌýÌý
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Communiqué de presse :ÌýÌý
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