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Une anecdote qui remonte aux débuts du Neuro

À 15 ans, une commotion cérébrale a menacé l'avenir de John Robert Hall, mais grâce au Dr Wilder Penfield du Neuro, il s'est non seulement rétabli, mais il a également mené une carrière fructueuse, ce dont il lui sera toujours reconnaissant.

Ă€ 90 ans, John Robert Hall conserve sa vivacitĂ© d’esprit et sa forte personnalitĂ©. DiplĂ´mĂ© de ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ (B. Ing. 1958), cet entrepreneur prospère dirigeait Corbec, une sociĂ©tĂ© d’acier galvanisĂ©, avant de prendre sa retraite en 2012. John nous a contĂ© un souvenir de son adolescence qui concerne le Neuro.ĚýĚý

En 1948, âgĂ© de 15 ans, il Ă©tait quart-arrière Ă  l’école secondaire St. Leo’s Academy – aujourd’hui l’école Saint-LĂ©on-de-Westmount sur l’avenue Clarke. Au cours d’une bagarre, lors d’un match contre un Ă©tablissement rival, un coup de pied accidentel Ă  la tĂŞte lui a arrachĂ© son casque. Il se souvient ensuite que sur la ligne de touche, l’entraĂ®neur en lui montrant du doigt la pelouse lui demandait de dire le mot pour la dĂ©signer. Fixant l’herbe, il ne se souvenait pas du mot et n’arrivait mĂŞme pas Ă  rĂ©pondre.ĚýĚý

Il venait de subir une grave commotion cĂ©rĂ©brale et, selon ses propres termes, il Ă©tait « complètement cinglé ». Il se rappelle des commentaires inquiets des gens sur son comportement et des pleurs de sa mère qui demandait Ă  quelqu’un s’il redeviendrait un jour lui-mĂŞme. Il a alors compris que quelque chose ne tournait pas rond et s’est demandĂ© s’il resterait comme ça toute sa vie.ĚýĚý

On l’a ensuite amenĂ© au Neuro pour qu’un sympathique mĂ©decin aux cheveux grisonnants l’évalue. « Je sais que cela peut paraĂ®tre fou, et c’est peut-ĂŞtre parce que j’avais subi une commotion cĂ©rĂ©brale, dit-il en riant, mais je vous jure que ce mĂ©decin portait une aurĂ©ole. Il semblait avoir une aura autour de lui. Il dĂ©gageait une telle bontĂ© et une telle plĂ©nitude. » Ce docteur lui a dit que, malgrĂ© la gravitĂ© de ses blessures, il se rĂ©tablirait complètement.ĚýĚýĚý

Ce fut en effet le cas. Tous les jours, le mĂ©decin aux cheveux grisonnants passait, s’appuyait sur le chambranle de la porte et lui demandait : « Comment vas-tu aujourd’hui, jeune homme? » Au moment de son congĂ©, John Hall a demandĂ© Ă  une infirmière le nom de ce mĂ©decin aux cheveux gris.ĚýĚý

« Vous ne savez pas qui c’est? dit-elle, c’est le Dr Wilder Penfield, le neurologue le plus cĂ©lèbre du monde. »Ěý

john hall

Cette expĂ©rience a profondĂ©ment marquĂ© John Hall. « Toute mon existence, je n’ai jamais oubliĂ© ce que le Dr Penfield avait fait pour moi. La blessure que j’ai subie remettait en question tout mon avenir : que serait-il arrivĂ©, si je n’étais pas venu au Neuro? Après avoir obtenu mon diplĂ´me d’ingĂ©nieur Ă  ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ avec mention, j’ai crĂ©Ă© ma propre entreprise et menĂ© une brillante carrière. Ă€ chaque Ă©tape de ce parcours jalonnĂ© de succès, j’ai Ă©tĂ© reconnaissant du traitement reçu au Neuro qui m’a permis d’avoir la vie que j’ai eue. »

Le Dr Wilder Graves Penfield, un des plus grands neurochirurgiens du Canada, est le fondateur du Neuro. Deux passions durables ont marqué sa vie. La première consistait à comprendre la cause des maladies du cerveau, et la seconde, concernait sa dévotion à la famille. Qu’il s’agisse de ses proches comme des membres de sa famille professionnelle issus de partout dans le monde, y compris ses collègues du Neuro.

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Le NeuroĚýÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ

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Le Neuro (L'Institut-HĂ´pital neurologiqueĚýde MontrĂ©al) - un institut de recherche et d’enseignement bilingue de ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ, qui offre des soins de haut calibre aux patients - est la pierre angulaire de la Mission en neurosciences du Centre universitaire de santĂ© ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ. Nous sommes fiers d’être une institution Killam, soutenue par les fiducies Killam.

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