Des chercheurs de l’INM reçoivent du financement pour étudier l’ARSACS
Deux chercheurs de l’Institut et hĂ´pital neurologiques de MontrĂ©al (INM) de l’UniversitĂ© ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ ont obtenu du financement pour Ă©tudier une maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative aux effets dĂ©vastateurs qui se manifeste chez les enfants au moment oĂą ils commencent Ă marcher.
L’ataxie récessive spastique autosomique de type Charlevoix-Saguenay, mieux connue sous le nom d’ARSACS, affecte la partie du cerveau qui coordonne le mouvement. La maladie, qui est le fruit d’altérations à un gène humain spécifique, a notamment comme symptômes invalidants des mouvements non coordonnés et une raideur musculaire. La maladie doit son nom aux cas fréquents qui existent dans la région Charlevoix-Saguenay du Québec, bien qu’elle soit présente ailleurs.
L’Université de la Saskatchewan (U de S.) et la Fondation de l’ataxie Charlevoix-Saguenay s’associent pour soutenir la recherche des scientifiques de l’INM, Peter McPherson et Edward Fon.
Aux fins de la recherche, les cellules cutanées de patients seront reprogrammées en cellules souches pluripotentes induites (CSPI) avant d’être différenciées au Neuro en cellules propres à une maladie. Les cellules pourraient aussi subir une modification génomique, une technique de pointe permettant d’introduire ou de corriger des mutations associées à une maladie – ce qui donne lieu à des modèles des plus précis d’une maladie. Les CSPI seront librement accessibles à tous les chercheurs du Québec aux fins de la recherche en neurosciences. Cette approche à libre accès décuple la probabilité de percées à l’égard de la maladie neurologique.
Leurs nouveaux travaux proposent de recourir à des cellules issues de biopsies de la peau de patients atteints d’ARSACS afin de générer des cellules souches qui pourront être reprogrammées en neurones. L’étude de ces neurones au cours du projet de recherche de deux ans permettra de mieux comprendre les dysfonctions cellulaires à l’origine de l’ARSACS.
Le financement des activités de recherche qui sont en cours à l’INM vient du Fonds de la famille Richardson de l’Université de la Saskatchewan. Ce Fonds a été institué à l’U de S. pour appuyer de la recherche novatrice qui permettra de mieux comprendre et traiter l’ataxie spastique. Le Dr Richard Huntsman, de la division de neurologie au Département de pédiatrie de l’U de S., facilitera le travail des chercheurs McPherson et Fon.
«ĚýNous sommes ravis de nous associer au financement de ce projet remarquableĚý», a indiquĂ© Larry Richardson, un membre de la famille qui contribue Ă le subventionner. «ĚýCette collaboration interprovinciale avec l’UniversitĂ© de la Saskatchewan nous remplit d’espoir.Ěý»
«ĚýAvoir en partage les mĂŞmes objectifs que la famille Richardson et faire cause commune avec elle Ă©tait crucial pour entreprendre ce projet de recherche prometteurĚý», a confiĂ© Jean Groleau, cofondateur de la Fondation ARSACS.
Le Neuro
L’Institut et hĂ´pital neurologiques de MontrĂ©al – le Neuro – est un centre mĂ©dical universitaire unique qui se consacre aux neurosciences. FondĂ© en 1934 par l’éminent neurochirurgien Wilder Penfield, le Neuro a acquis une renommĂ©e internationale pour son intĂ©gration de la recherche, de ses soins exceptionnels aux patients et de sa formation spĂ©cialisĂ©e, essentiels Ă l’avancement de la science et de la mĂ©decine. Ă€ la fois institut de recherche et d’enseignement de l’UniversitĂ© ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ, le Neuro constitue l’assise de la mission en neurosciences du Centre universitaire de santĂ© ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ.Ěý Les chercheurs du Neuro sont des chefs de file reconnus mondialement pour leur expertise en neurosciences cellulaire et molĂ©culaire, en imagerie du cerveau, en neurosciences cognitives, ainsi que dans l’étude et le traitement de l’épilepsie, de la sclĂ©rose en plaques et de troubles neuromusculaires. Pour tout renseignement, veuillez consulter theneuro.com.
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