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Des étudiants en sciences partagent leur passion avec des élèves de partout au Québec

Cette année, des étudiants mcgillois ont participé pour la première fois à deux programmes qui, depuis longtemps, s’emploient à faire naître l’intérêt pour les sciences chez les élèves du primaire et du secondaire.

Chaque annĂ©e, l’équipe des programmes et travaille avec des milliers »ĺ’élèves francophones du primaire et du secondaire, »ĺ’un bout Ă  l’autre du QuĂ©bec. Ă€ l’automne 2021, un groupe »ĺ’étudiants du Programme de vulgarisation scientifique de ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ est venu grossir les rangs des Ă©tudiants universitaires qui prononcent des confĂ©rences et participent Ă  une panoplie »ĺ’activitĂ©s dans le but de mettre la science Ă  la portĂ©e des jeunes.

La vulgarisation scientifique Ă  ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ

La vulgarisation scientifique est solidement ancrĂ©e Ă  ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ : nos Ă©tudiants la pratiquent depuis plus de 20 ans. En 2018, la FacultĂ© des sciences lançait le afin de rassembler ces initiatives sous une mĂŞme entitĂ© ainsi que »ĺ’outiller et de former les Ă©tudiants dĂ©sireux de partager leur savoir avec divers auditoires. Ces derniers ont participĂ© Ă  toutes sortes »ĺ’activitĂ©s de vulgarisation : confĂ©rences publiques, dĂ©monstrations en laboratoire, visites au musĂ©e, balados, ateliers familiaux, exposĂ©s en milieu scolaire et mĂŞme soirĂ©es de jeux-questionnaires. On a pu les voir Ă©galement dans des activitĂ©s montrĂ©alaises »ĺ’envergure, par exemple 24 h de science, Nuit blanche Ă  MontrĂ©al et le festival ·ˇłÜ°ůĂŞ°ě˛ą! De juillet 2018 Ă  juillet 2021, plus de 500 Ă©tudiants bĂ©nĂ©voles et employĂ©s du MusĂ©e Redpath ont animĂ© au-delĂ  de 1 500 sĂ©ances ayant rĂ©uni plus de 52 000 participants.

Ces activitĂ©s se dĂ©roulaient parfois en français, certes, mais pour la première fois cette annĂ©e, des Ă©tudiants de ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ se sont joints Ă  deux des plus importants programmes scientifiques du QuĂ©bec pour les jeunes, souligne Jacky Farrell, conseillère du Programme de vulgarisation scientifique de l’UniversitĂ©.

« Cette collaboration Ă  la programmation de grande qualitĂ© et solidement Ă©tablie de CĹ“ur des sciences et »ĺ’École en rĂ©seau a permis Ă  nos Ă©tudiants »ĺ’étendre leur rayonnement et de partager leur savoir avec des auditoires francophones de partout au QuĂ©bec », se rĂ©jouit-elle.

Jeremy Dawkins (Ă  gauche) Kirsten Crandall (Ă  droite)

Le b.a-ba du tableau périodique

Jeremy Dawkins, doctorant en chimie – Ă  ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ et Ă  l’UQAM – collabore avec CĹ“ur des sciences dans le cadre du Programme de vulgarisation scientifique. Son Ĺ“uvre de vulgarisation l’a transportĂ© dans des Ă©coles secondaires de partout au Canada; cette annĂ©e, il a conçu le , sorte de chasse au trĂ©sor dans les rues du centre-ville de MontrĂ©al qui fait dĂ©couvrir aux participants la composition chimique des matĂ©riaux qui nous entourent. Les participants doivent trouver un objet courant constituĂ© »ĺ’un Ă©lĂ©ment qu’ils n’ont croisĂ©, bien souvent, que dans le tableau pĂ©riodique.

Selon Jeremy, ce rallye de deux heures – également offert en anglais – concrétise la chimie pour des jeunes que cette discipline pourrait à la fois fasciner et intimider.

« En animant ce rallye, je constate que la plupart des jeunes s’intĂ©ressent Ă  la science – et en particulier Ă  la chimie – mais s’en tiennent loin en raison de la façon dont les choses leur sont prĂ©sentĂ©es. Une sĂ©rie »ĺ’équations pour l’enseignement de la thermodynamique, ça fonctionne très bien pour certains, mais »ĺ’autres assimileront mieux la matière Ă  l’aide »ĺ’explications pratiques et concrètes. Bref, j’ai appris qu’en science, il fallait multiplier les modes »ĺ’enseignement pour interpeller le plus »ĺ’étudiants possible. »

L’automne dernier, Jeremy a animé huit rallyes et partagé ainsi sa passion avec plus de 220 élèves francophones. Devant la popularité de l’activité, on prévoit organiser au moins dix autres rallyes au printemps.

« Nous envisageons »ĺ’embaucher un deuxième Ă©tudiant, parce que nous ne suffisons pas Ă  la demande », lance Jacky Farrell.

Les aptitudes en communication utilisées à bon escient

Doctorante au MusĂ©e Redpath, Kirsten Crandall Ă©tudie les tiques et les agents pathogènes des maladies transmises par ces acariens au Canada. RĂ©cemment, elle a prĂ©sentĂ© un exposĂ© virtuel sur le sujet dans le cadre de la sĂ©rie Dialogue scientifique »ĺ’École en rĂ©seau; au-delĂ  de 500 jeunes QuĂ©bĂ©cois du primaire inscrits dans plus de 40 classes ou scolarisĂ©s Ă  domicile y ont participĂ©. MontrĂ©alaise bilingue, Kirsten n’a eu aucun mal, dit-elle, Ă  transposer ses activitĂ©s de vulgarisation dans un cadre francophone.

« MĂŞme si nous parlions anglais Ă  la maison, j’ai appris les deux langues simultanĂ©ment toute jeune, Ă  l’école. Comme je mène des Ă©tudes sur le terrain en Ontario et au QuĂ©bec, le bilinguisme est aujour»ĺ’hui un gros atout pour moi. Je tenais Ă  pouvoir parler et Ă©crire aux personnes avec lesquelles je travaille dans la langue de leur choix, que ce soit le français ou l’anglais. Il Ă©tait donc tout naturel de continuer sur ma lancĂ©e en offrant mes activitĂ©s dans les deux langues. »

Kirsten Crandall s’est associĂ©e Ă  École en rĂ©seau par le truchement de DiversitĂ© STIMM @ ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ, programme ayant pour objectif »ĺ’accroĂ®tre la prĂ©sence des femmes en sciences; c’est »ĺ’ailleurs en partie pour cette raison que son partenariat avec École en rĂ©seau est si prĂ©cieux Ă  ses yeux.

« Certains Ă©lèves voyaient sans doute pour la première fois une scientifique passionnĂ©e parler de son parcours dans l’univers des sciences et »ĺ’un sujet qui pourrait les toucher eux, personnellement, ainsi que leur famille et leurs animaux. Quant Ă  moi, j’étais fort heureuse de pouvoir mettre Ă  profit mes aptitudes en communication dans ma seconde langue et auprès »ĺ’un jeune auditoire. »

En dĂ©cembre dernier, un autre doctorant du MusĂ©e Redpath, Alexandre Demers-Potvin, a animĂ© une prĂ©sentation de la sĂ©rie Dialogue scientifique : le sujet – la palĂ©ontologie – a interpellĂ© 1 500 Ă©lèves du QuĂ©bec. Puis en fĂ©vrier, Sophie Roy, Ă©tudiante de premier cycle en gĂ©nie, a fait un exposĂ© auquel plus de 800 Ă©lèves ont participĂ©.ĚýLe prochain Dialogue aura lieu le 20 avril avec la doctorante Nathalie Jreidini du musĂ©e Redpath qui discutera des animaux et des habitats - et .

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