Experts: Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées | 15 juin
La Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées est une journée officielle désignée par les Nations Unies qui reconnaît l'importance de la maltraitance des aînés comme une question de santé publique et de droits de la personne. Depuis 2006, de nombreuses communautés à travers le Canada et dans le monde, marquent ce jour afin d'accroître la visibilité de ce problème, de partager des informations sur la maltraitance et la négligence, et de promouvoir les ressources et services qui peuvent améliorer la sécurité et le bien être des personnes aînées. ()
Voici des experts de l’Université ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ qui peuvent s’exprimer à ce sujet :
Susan Mintzberg, candidate au doctorat, École de travail social
« En tant que société, nous avons régulièrement fermé les yeux sur les populations stigmatisées comme les personnes âgées ou celles qui vivent avec une maladie mentale. Par conséquent, les spécialités médicales telles que la gériatrie et la psychiatrie ont été largement sous-financées et ne bénéficient pas du soutien nécessaire pour prendre en charge correctement certains de nos citoyens les plus vulnérables. En conséquence, les proches aidantts sont devenus des travailleurs de première ligne essentiels, mais invisibles. La dévastation à laquelle nous assistons actuellement dans les maisons de retraite en raison de la pandémie de la COVID-19 a ébranlé notre conscience collective et nous devons veiller à mieux progresser ».
Susan Mintzberg est candidate au doctorat à l'École de travail social. Ses recherches portent sur le rôle des familles dans le système de santé mentale.
susan.mintzberg [at] mail.mcgill.ca (anglais, français)
Mark Yaffe, professeur titulaire, Département de médecine de famille
« La victimisation des personnes âgées peut être le résultat de leur vulnérabilité particulière, associée à des problèmes émotionnels et à des comportements inadaptés de la part de ceux à qui l'on a confié une relation ou une responsabilité significative à leur égard. Cette année, la pandémie de la COVID-19 a tragiquement mis en lumière une forme de maltraitance sociétale mondiale résultant de l'incapacité systémique ou institutionnelle à répondre de manière adéquate aux besoins de survie fondamentaux des personnes âgées institutionnalisées. Il faut être particulièrement vigilant face à la maltraitance des personnes âgées, car le risque qu'elle se produise semble possible même dans les meilleures circonstances ».
Mark Yaffe est professeur titulaire au Département de médecine de famille et membre du Département de médecine familiale du Centre hospitalier de St. Mary. Son travail sur la maltraitance des personnes âgées est reconnu au niveau international, puisqu'il a dirigé une équipe interdisciplinaire qui a développé et validé l'indice de suspicion de maltraitance des personnes âgées (EASI), reconnu par l'OMS, un outil simple pour aider les médecins de famille à détecter la maltraitance des personnes âgées.
mark.yaffe [at] mcgill.caÌý(²¹²Ô²µ±ô²¹¾±²õ)