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Les ²ú²¹³¦³Ùé°ù¾±±ðs prises au piège

Un nouveau dispositif pourrait sauver des vies grâce à la détection rapide des ²ú²¹³¦³Ùé°ù¾±±ðs pathogènes
±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 30 July 2018

Une équipe de scientifiques de l’Université ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ a mis au point un nouveau type de laboratoire sur puce qui pourrait trouver une utilité clinique. En effet, cette labopuce est capable de détecter en quelques minutes des quantités infimes de ²ú²¹³¦³Ùé°ù¾±±ðs pathogènes.

Conçu par Sara Mahshid, professeure adjointe au Département de génie biologique de l’Université ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ, le dispositif est constitué d’« îlots » nanométriques d’une épaisseur équivalant environ au dixième de celle d’un cheveu humain, qui prennent les ²ú²¹³¦³Ùé°ù¾±±ðs au piège.

En collaboration avec des collègues de l’Université de Toronto, l’équipe de la Pre Mahshid a réussi à démontrer que la labopuce pouvait analyser une quantité infime de milieu de culture contenant des ²ú²¹³¦³Ùé°ù¾±±ðs telles qu’·¡.Ìý³¦´Ç±ô¾± et une souche de ³§.Ìý²¹³Ü°ù±ð³Ü²õ résistant à la méthicilline, antibiotique utilisé contre les infections ²ú²¹³¦³Ùé°ù¾±±ðnnes.

Les infections ²ú²¹³¦³Ùé°ù¾±±ðnnes provoquent 700 000 décès par année; or, un diagnostic rapide est souvent la clé d’un traitement efficace. Malheureusement, avec les outils dont il dispose actuellement, le médecin peut attendre ce diagnostic pendant plusieurs jours.

« Il faut agir vite, parce que certaines infections ²ú²¹³¦³Ùé°ù¾±±ðnnes peuvent provoquer des symptômes graves, voire la mort », prévient la professeure. « Grâce à notre labopuce et à un microscope à fluorescence, nous pouvons confirmer la présence d’une ²ú²¹³¦³Ùé°ù¾±±ð en quelques minutes seulement. J’espère qu’un jour, les cliniciens utiliseront cet outil pour obtenir un diagnostic et mettre le traitement en route beaucoup plus rapidement dans le but, évidemment, de sauver des vies. »

La Pre Mahshid et ses collègues, qui viennent de publier le fruit de leurs dans la revue Small, souhaitent maintenant analyser des échantillons cliniques au moyen de leur dispositif, étape incontournable en vue de son utilisation en milieu hospitalier. Relativement peu coûteuse et facile à fabriquer, cette labopuce pourrait théoriquement servir aussi à l’analyse d’échantillons d’urine, de sang ou de prélèvements nasaux.


Ces travaux ont été financés par la Faculté de génie de l’Université ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada.

L’article «  » a été publié dans la revue Small.

En photo : Cette labopuce, développée à l'Université ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ, est capable de détecter en quelques minutes des quantités infimes de ²ú²¹³¦³Ùé°ù¾±±ðs pathogènes.

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