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Mieux comprendre les mécanismes de la »åé±è°ù±ð²õ²õ¾±´Ç²Ô

Une étude de l’Institut Douglas sur la neurogenèse dans le bulbe olfactif apporte une nouvel éclairage sur la »åé±è°ù±ð²õ²õ¾±´Ç²Ô

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 22 May 2015

Une nouvelle étude publiée par l’équipe de Naguib Mechawar, Ph.D., chercheur à l’Institut Douglas (une installation du CIUSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal) et professeur agrégé au département de psychiatrie de l’Université ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ, laisse croire que l’intégration de nouveaux neurones au sein du cerveau adulte est un phénomène plus globalement compromis dans le cerveau des patients dépressifs. Ces travaux confirment en effet que la neurogenèse au sein du bulbe olfactif humain est un phénomène marginal chez l’adulte, des observations qui nous éclairent sur des particularités propres au cerveau humain et ouvrent la porte à une meilleure compréhension des mécanismes cérébraux entourant la »åé±è°ù±ð²õ²õ¾±´Ç²Ô.

On connaissait déjà l’existence de la neurogenèse dans le cerveau adulte, processus par lequel de nouveaux neurones sont produits puis intégrés tout au cours de la vie, principalement au sein de deux régions du cerveau: l’hippocampe et le bulbe olfactif (BO). Cette connaissance s’appuyait toutefois jusqu’à présent essentiellement sur des études effectuées sur des rongeurs. Chez l’humain, bien que la neurogenèse au sein de l’hippocampe adulte ne fasse plus débat, la présence de neurogenèse au sein du BO demeurait controversée.

Avec la Banque de cerveaux Douglas-Bell Canada

Les travaux menés par la doctorante Marissa Maheu au sein de l’équipe de Naguib Mechawar changent donc la donne. Se basant sur des échantillons cérébraux post mortem de la Banque de cerveaux Douglas-Bell Canada, ils montrent la présence d’à peine quelques cellules immatures au sein de chaque tractus olfactif, qui est la voie de migration vers le BO. Par contre, la comparaison de tissus cérébraux provenant d’individus sains à ceux de dépressifs suicidés suggère que la migration et la maturation de ces cellules est affectée chez les sujets dépressifs.

«Bien que des études précédentes aient suggéré que la prolifération ou la survie de nouveaux neurones puissent être perturbées au sein du cerveau de personnes souffrant de »åé±è°ù±ð²õ²õ¾±´Ç²Ô, nos résultats indiquent pour la première fois que la maturation et la migration de ces neurones est aussi affectée dans cette maladie.», explique Dr Mechawar.

Sachant que le phénomène de neurogenèse au sein de l’hippocampe adulte a déjà été impliqué dans la »åé±è°ù±ð²õ²õ¾±´Ç²Ô, ces nouvelles données, publiées dans la revue Frontiers in Neuroanatomy, constituent un pas important dans la compréhension des mécanismes de la »åé±è°ù±ð²õ²õ¾±´Ç²Ô.

Ces travaux ont été subventionnés par les Instituts de recherche en santé du Canada et le Fonds de recherche du Québec-Santé ( FRQS ).

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