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Une micromolécule pour aider à combattre la »åé±è°ù±ð²õ²õ¾±´Ç²Ô

Des chercheurs découvrent une petite molécule qui pourrait améliorer la réponse au traitement des patients dépressifs
±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 8 June 2014
La »åé±è°ù±ð²õ²õ¾±´Ç²Ô est l’une des causes d’invalidité les plus fréquentes, et bien qu'il existe plusieurs traitements efficaces, le médecin doit souvent procéder par tâtonnement avant de trouver celui qui conviendra le mieux à son patient. Dans une nouvelle étude, publiée dans la revue Nature Medicine, le Dr Gustavo Turecki, psychiatre à l’Institut Douglas et professeur de psychiatrie à l’Université ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ, et son équipe de chercheurs ont découvert que les niveaux d’expression d’une minuscule molécule, miR-1202, peuvent être des marqueurs de la »åé±è°ù±ð²õ²õ¾±´Ç²Ô, et permettre ainsi de dépister les personnes qui seront susceptibles de répondre à un traitement antidépresseur.

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«ÌýSur des échantillons de la Banque de cerveaux Douglas – Bell Canada, nous avons analysé des tissus cérébraux de sujets qui étaient dépressifs et les avons comparés avec des tissus cérébraux de sujets sains. Nous avons identifié cette molécule, un micro-ARN connu sous le nom miR-1202, que l’on trouve uniquement chez les humains et les primates, et avons découvert qu’il régulait un important récepteur du neurotransmetteur glutamateÌý», détaille le docteur Turecki, qui est également directeur Groupe ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ d’études sur le suicide. Ìý
L’équipe de recherche a mené un certain nombre d’expériences qui ont montré que les antidépresseurs changeaient les niveaux de ce micro-ARN. «ÌýDans nos essais cliniques sur des sujets vivants dépressifs traités au citalopram, un antidépresseur courammentÌý prescrit, nous avons constaté chez les sujets dépressifs des niveaux plus bas que chez les sujets non dépressifs avant traitementÌý», explique le Dr Turecki. «ÌýDe toute évidence, le micro-ARN miR-1202 a augmenté grâce au traitement, et les sujets ne se sentaient plus dépressifs.Ìý»
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Les antidépresseurs sont les médicaments les plus courants pour traiter les épisodes dépressifs, et sont parmi les plus prescrits en Amérique du Nord. «ÌýMême si les antidépresseurs sont manifestement efficaces, la réponse au traitement aux antidépresseurs varie d’un sujet à l’autreÌý», précise Dr Turecki, «ÌýNous avons constaté que miR-1202 était différent chez les sujets dépressifs, et tout particulièrement chez ceux parmi eux qui répondront par la suite au traitement antidépresseurÌý».
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Cette découverte pourrait également fournir «Ìýune piste éventuelle pour le développement de nouveaux traitements antidépresseurs encore plus efficacesÌý», ajoute-t-il.
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Pour communiquer directement avec le chercheur :Ìýgustavo.turecki [at] mcgill.ca

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/newsroom/

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