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Nouvelles

Le gouvernement du Canada investit 6 millions de dollars dans l’adaptation au changement climatique et la recherche interdisciplinaire Ă  ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ

Image of the cupola of the ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ Arts Building, with the ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ flag flying atop.
±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 5 June 2024

Deux projets mcgillois sur l’attĂ©nuation des changements climatiques recevront du financement du l'Initiative internationale conjointe de recherche 2023 sur l’adaptation aux changements climatiques et l’attĂ©nuation de leurs effets du fonds Nouvelles frontières en recherche (FNFR).ĚýTreize chercheurs reçoivent des subventions dans le cadre du concours d'exploration de la FNRF.

Aujourd’hui, l’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre du Revenu national, représentant l’honorable François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, et l’honorable Mark Holland, ministre de la Santé, ont annoncé que le fonds Nouvelles frontières en recherche investirait plus de 92 millions de dollars dans 165 projets de recherche canadiens par l’intermédiaire de deux initiatives : l’ et le .

Le FNFR est une initiative du gouvernement du Canada visant à appuyer les recherches de calibre mondial, interdisciplinaires, internationales, à haut risque, à haut rendement et transformatrices, dirigées par des Canadiennes ou Canadiens et pouvant donner lieu à des interventions rapides.

L’UniversitĂ© ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ recevra un total de 2,95 millions de dollars pour deux projets. Chandra Madramooto, distinguĂ© professeur James ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ Ă  la ąó˛ął¦łÜ±ôłŮĂ© des sciences de l’agriculture et de l’environnement, se voit octroyĂ© 1,5 million au titre de l’Initiative internationale conjointe de recherche 2023 sur l’adaptation aux changements climatiques et l’attĂ©nuation de leurs effets, et Melissa McKinney, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les changements Ă©cologiques et les stresseurs environnementaux (niveau 2) et professeure agrĂ©gĂ©e Ă  la ąó˛ął¦łÜ±ôłŮĂ© des sciences de l’agriculture et de l’environnement de ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ, obtient 1,45 million.Ěý

Treize chercheurs de ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ, dont deux affiliĂ©s Ă  l'Institut de recherche du Centre universitaire de santĂ© ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ (IR-CUSM), ont reçu des subventions dans le cadre du concours d'exploration pour un investissement total de 3,2 millions.Ěý

L’Initiative internationale conjointe finance des projets qui visent à concevoir et à mettre en place des stratégies d’adaptation et d’atténuation ciblant les groupes vulnérables aux changements climatiques en raison de facteurs physiques ou socioéconomiques. Les subventions Exploration appuient des projets de recherche aux visées diverses : économiques, scientifiques, artistiques, culturelles, sociales, technologiques, environnementales et sanitaires.

« ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ remercie le gouvernement du Canada pour son important investissement dans ces deux programmes de recherche rĂ©volutionnaires sur l’attĂ©nuation des changements climatiques, et de recherche interdisciplinaire» rĂ©agit Martha Crago, vice-rectrice, Recherche et innovation. Nous avons besoin de stratĂ©gies d’adaptation novatrices comme celles des professeurs Madramootoo et McKinney pour assurer le bien-ĂŞtre des communautĂ©s et des Ă©cosystèmes les plus vulnĂ©rables du Canada et du monde entier. Je fĂ©licite tous nos professeurs pour la belle rĂ©ussite que reprĂ©sente ce financement. »

Un cadre de résilience face aux inondations pour les collectivités des Caraïbes

Les inondations côtières et riveraines causées par l’élévation du niveau de la mer au Guyana, à Trinité-et-Tobago et à Sainte-Lucie menacent les populations, les infrastructures et l’agriculture. C’est pourquoi le professeur Madramootoo dirige une initiative financée par le FNFR visant à concevoir et à gérer collaborativement un cadre de résilience face aux inondations pour les collectivités touchées dans la région des Caraïbes. Seront appelés à contribuer les collectivités, les organismes nationaux et régionaux chargés des activités de surveillance, d’adaptation et d’atténuation, et les organisations non gouvernementales portant secours aux victimes d’inondations.

Le projet a pour but de mettre en place un cadre de résilience composé d’un modèle d’anticipation des risques et d’intervention, de politiques améliorées et un cadre institutionnel pour la planification et la gestion des risques d’inondations. Il est aussi appuyé financièrement par United Kingdom Research and Innovation (UKRI) et la National Science Foundation (NSF).

À l’occasion de l’annonce nationale du financement, à l’Université Carleton, le professeur Madramootoo a pris part à un panel animé par Valérie Laflamme, vice-présidente associée pour le Secrétariat des programmes interorganismes à l’intention des établissements avec le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Il y a échangé avec la ministre Bibeau et Elisabeth Gilmore, professeure agrégée au Département de génie civil et environnemental à Carleton.

Il a notamment expliqué comment son travail répondait au , qui cerne les principaux risques et souligne des changements climatiques sans précédent dans toutes les régions, tous les écosystèmes et toutes les sociétés, changements qui continueront de s’intensifier avec le réchauffement.

WhaleAdapt : adaptation des communautés de subsistance vulnérables

Les pays de l’hémisphère sud et les communautés autochtones sont particulièrement vulnérables aux changements climatiques, partiellement en raison de leur dépendance alimentaire aux produits de la nature locale. Bien qu’au moins 54 espèces de cétacés à dents soient une source essentielle de nourriture dans plus de 80 pays du monde, nos connaissances à leur sujet comportent de grandes lacunes, y compris en ce qui concerne leur valeur nutritive et leur importance socioéconomique dans le contexte de la dégradation du climat.

Sous la direction de McKinney, le projet WhaleAdapt financé par le FNFR est une collaboration internationale de chercheurs et d’organisations du Canada, des États-Unis, du Danemark et de Saint-Vincent-et-les Grenadines. « Le projet s’articule autour d’une grande question : comment les communautés vulnérables qui dépendent des cétacés peuvent-elles s’adapter aux effets des changements climatiques sur les ressources marines? » explique la professeure McKinney. Elle ajoute que l’objectif est « d’aider les communautés dans les pays touchés à prendre des mesures d’adaptation durables, saines et viables sur le plan socioéconomique » pour faire face à la situation. Le projet reçoit un financement supplémentaire de la NSF.

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