B@M: 19 août 2013
ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ, Oxford et le Centre des neurosciences de Zurich signent une entente tripartite
De gauche Ă droite : Jean-Marc Fritschy, directeur, Centre des neurosciences de Zurich; Nick Rawlins, vice-chancelier au dĂ©veloppement et aux affaires externes, Oxford; Christopher Kennard, directeur, DĂ©partement des neurosciences cliniques Nuffield, Oxford; Heather Munroe-Blum, principale et vice-chancelière, ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ; David Eidelman, vice-principal (SantĂ© et affaires mĂ©dicales) et doyen de la FacultĂ© de mĂ©decine; et Claudio Cuello, directeur, LeCerveau@ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ, lors de la signature de l’entente tripartite, le 25 juin dernier. / Photo: Owen Egan.
Lorsque l’on parle de relations, le chiffre trois est souvent perçu comme un chiffre Ă Ă©viter car les triangles ont longtemps Ă©tĂ© les catalyseurs de tragĂ©dies et d’immenses chagrins. Mais plus tĂ´t cet Ă©tĂ©, ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ a signĂ© un partenariat triangulaire qui promet de faire mentir ce vieil adage qui dit que deux c’est bien, mais trois c’est trop.
Le 25 juin, ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ, l’UniversitĂ© d’Oxford et le Centre des neurosciences de Zurich (ZNZ) ont signĂ© une entente de partenariat afin d’accroĂ®tre le nombre de collaborations en recherches neuroscientifiques en dĂ©veloppant de nouveaux Ă©changes interdisciplinaires et en crĂ©ant des synergies entre les chercheurs.
«Ce partenariat regroupe des chercheurs de pointe de trois des principaux centres neuroscientifiques du monde. En unissant nos efforts, nous pouvons faire une grande diffĂ©rence en recherche dans tous les secteurs, allant de l’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclĂ©rose latĂ©rale amyotrophique et les maladies psychiatriques, Ă la sclĂ©rose en plaques, la cognition, la chronobiologie, la neuroplasticitĂ© et la douleur,»  a rĂ©vĂ©lĂ© le Pr Claudio Cuello, titulaire de la Chaire Charles E. Frosst/Merck de pharmacologie et thĂ©rapeutique, et directeur de Cerveau@ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ. «Nous sommes dĂ©terminĂ©s Ă faire d’importantes incursions, nous avons donc dĂ» peser sur l’accĂ©lĂ©rateur.»
En général, le partenariat procurera du financement pour des projets de collaboration. De plus, il facilitera la mobilité des étudiants et du personnel entre les trois établissements, et favorisera les initiatives de recherche en créant un pont entre les neurosciences fondamentales et cliniques, en fonction de l’expertise complémentaire.
«Ceci rend les trois Ă©tablissements beaucoup plus forts tout en nous laissant suffisamment de marge pour prendre la direction que nous souhaitons, a rĂ©vĂ©lĂ© le Pr Cuello. «Disons que nous avons un projet sur la maladie de Parkinson. Nous pouvons trouver qu’il y a des aspects molĂ©culaires qui peuvent ĂŞtre mieux faits Ă Oxford, de l’imagerie mieux faite Ă ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ et un autre aspect en composantes gĂ©nĂ©tiques mieux gĂ©rĂ© Ă Zurick. En faisant du remue-mĂ©ninges et en travaillant ensemble, nous gagnons du temps et de l’énergie tout en accĂ©lĂ©rant les percĂ©es.»
Bien que le partenariat tripartite soit nouveau, ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ fait partie d’autres partenariats avec les deux Ă©tablissements depuis plusieurs annĂ©es.
La relation a d’abord officiellement vu le jour  avec l’UniversitĂ© d’Oxford en 2009 et depuis, les deux Ă©tablissements ont collaborĂ© Ă plus de 21 projets pilotes allant de l’étude sur des expĂ©riences de la tendre enfance et la manière dont elles affectent la santĂ© plus tard Ă l’investigation de modèles sommeil/rĂ©veil circadiens anormaux et la relation avec des sujets qui risquent de dĂ©velopper des troubles psychotiques.Â
Christopher Kennard, directeur du Département des neurosciences cliniques Nuffield, à Oxford, a avoué être ravi d’étendre le partenariat au ZNZ parce qu’au bout du compte, c’est le patient qui en profitera.
«Cette entente permet de rĂ©unir des neuroscientifiques de renommĂ©e mondiale de ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ, Oxford et Zurich pour des programmes de collaboration en recherche tant dans les volets cliniques que fondamentaux,» a rĂ©vĂ©lĂ© Kennard. «Ce sera une occasion sans prĂ©cĂ©dent d’amĂ©liorer la santĂ© de l’humain, particulièrement en matière de troubles neurologiques et psychiatriques.
ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ a d’abord mis sur pied un partenariat avec ZNZ en 2010. Depuis, les deux Ă©tablissements ont Ă©laborĂ© ensemble 13 projets pilotes de collaboration, allant de la rĂ©paration de blessure Ă la colonne vertĂ©brale Ă la pathophysiologie de la sclĂ©rose en plaques.
«En qualitĂ© de directeur du Centre des neurosciences de Zurich, qui reprĂ©sente une collectivitĂ© de 900 scientifiques, cliniciens, et ingĂ©nieurs qui s’activent tous Ă dĂ©voiler les secrets du système nerveux, je suis particulièrement fier … de cette collaboration tripartite avec Cerveau@ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ et Oxford, qui regroupe les meilleurs centres de recherche en neurosciences au monde,» a lancĂ© Jean-Marc Fritschy, Directeur, Centre des neurosciences de Zurich. «Ce partenariat sera une occasion unique d’établir des collaborations fondĂ©es sur une expertise complĂ©mentaire et ouvrira des portes aux doctorants et chercheurs Ă©tablis afin de faire de la recherche selon les normes internationales les plus Ă©levĂ©es.»
D’après le Dr Cuello, ce  type de collaboration a attirĂ© l’attention Ă l’échelle mondiale depuis que ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ et Oxford ont officiellement signĂ© leur entente il y a 4 ans. «Les partenariats de ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ avec Oxford et ZNZ] n’existent que depuis quelques annĂ©es Ă peine, mais les gens du gouvernement, du milieu universitaire et de l’industrie sont en mesure de constater son incroyable potentiel,» a-t-il rĂ©vĂ©lĂ©. «Nous avons Ă©tĂ© approchĂ©s par des Ă©tablissements partout dans le monde – incluant l’Allemagne, la Chine, le BrĂ©sil, la France, IsraĂ«l et d’autre pays – qui sont intĂ©ressĂ©s Ă conclure des ententes semblables avec nous.»
Bien que le partenariat procure des fonds de démarrage pour des projets de collaboration, la majeure partie de l’argent proviendra d’autres sources. «Ce partenariat placera nos scientifiques en meilleure position pour faire des demandes de financement, à l’échelle nationale et internationale,» a dit Cuello. «Et il est important que les philanthropes constatent qu’ils peuvent avoir la valeur maximale pour leur argent parce c’est fondamentalement un investissement de trois pour un.»