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ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ lance une maĂ®trise professionnelle en gĂ©nie biomĂ©dical

Le DĂ©partement de gĂ©nie biomĂ©dical de l’UniversitĂ© ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ, qui fait partie de la nouvelle École des sciences biomĂ©dicales, a rĂ©cemment lancĂ© un programme intensif offrant un parcours professionnel accĂ©lĂ©rĂ© qui vise Ă  maĂ®triser la conception, la mise au point et la commercialisation des technologies issues de l’ingĂ©nierie biomĂ©dicale. La nouvelle maĂ®trise ès sciences appliquĂ©es (M. Sc. A.) en gĂ©nie biomĂ©dical translationnel, qui compte 45ĚýcrĂ©dits sur un an, s’inscrit dans la continuitĂ© du certificat d’études supĂ©rieures de 15ĚýcrĂ©dits conçu pour les professionnels Ĺ“uvrant dĂ©jĂ  dans l’industrie. La première cohorte a amorcĂ© le programme cet automne et les demandes d’admission sont en cours pour l’automneĚý2023.

Le génie biomédical a pour but d’appliquer les principes et les concepts de l’ingénierie dans le domaine médical, à des fins diagnostiques ou thérapeutiques. Faisant le pont entre génie et médecine, la discipline vise à améliorer les soins de santé en conjuguant les sciences médicales et les aptitudes de design et de résolution de problèmes propres à l’ingénierie.

Selon la plateforme d’analyse de donnĂ©es ResearchAndMarkets.com, le marchĂ© mondial des dispositifs mĂ©dicaux connaĂ®tra une croissance annuelle de 5Ěý% de 2020 Ă  2030, pour s’établir Ă  745Ěýmilliards de dollars amĂ©ricains d’ici 2030.

David Juncker, Ph. D., directeur du DĂ©partement de gĂ©nie biomĂ©dical, est Ă  la tĂŞte du nouveau programme. «ĚýNous avons crĂ©Ă© le programme de maĂ®trise Ă  la suite d’une consultation des chefs de file de l’industrie. Leurs rĂ©ponses Ă  notre questionnaire ont clairement rĂ©vĂ©lĂ© un besoin important de main-d’œuvre professionnelle en biomĂ©decine ayant une formation en gĂ©nie et dans d’autres domainesĚý», explique-t-il.

Ahmad Haidar, Ph. D., professeur agrĂ©gĂ© au DĂ©partement de gĂ©nie biomĂ©dical – «Ěýle maĂ®tre d’œuvre du programmeĚý», selon le Pr Juncker –, ajoute que la nouvelle maĂ®trise est en phase avec les conditions actuelles du marchĂ© du travail. «ĚýLes donnĂ©es que nous avons recueillies indiquent que 80Ěý% de nos diplĂ´mĂ©s font carrière ailleurs qu’à l’universitĂ©, par exemple dans le secteur privĂ© ou gouvernemental. Ça nous a ouvert les yeux, dit le Pr Haidar. Nous avons commencĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  un nouveau programme conçu prĂ©cisĂ©ment pour se prĂ©parer Ă  une carrière hors du milieu universitaire. Le rĂ©sultat, c’est le programme que nous donnons en ce moment, qui offre une formation multidisciplinaire en gĂ©nie biomĂ©dical combinĂ©e Ă  l’acquisition d’habiletĂ©s translationnelles.Ěý»

Pour rĂ©pondre Ă  la demande accrue de spĂ©cialistes du gĂ©nie biomĂ©dical sur le marchĂ©, les artisans du programme ont optĂ© pour un cursus intensif, plus condensĂ© que celui des programmes habituels de maĂ®trise. «ĚýAprès avoir parlĂ© avec des acteurs du secteur, nous savions qu’un programme court serait mieux adaptĂ© et plus attirant. Nous avons constatĂ© que les Ă©tudiants et Ă©tudiantes du baccalaurĂ©at en gĂ©nie ou en sciences fondamentales qui ont une affinitĂ© pour le gĂ©nie biomĂ©dical s’intĂ©ressaient beaucoup Ă  la nouvelle maĂ®trise. C’est un programme court qui ouvre beaucoup de portes. C’est de ce genre de personnes dont nous avons besoin pour crĂ©er de nouveaux produits et les mettre en marchĂ©. Il n’y a aucune raison de les garder dans un programme qui s’étire dans le tempsĚý», poursuit le Pr Haidar.

Le programme permet d’arriver sur le marchĂ© du travail en ayant acquis des aptitudes pratiques dans les multiples domaines qu’englobent les sciences biomĂ©dicales. «ĚýLe programme comprend des cours avancĂ©s de gĂ©nie biomĂ©dical et d’autres cours axĂ©s sur ce que nous appelons le gĂ©nie biomĂ©dical translationnel. On parle par exemple de rĂ©glementation, de brevets et de systèmes de gestion de la qualitĂ©, d’essais cliniques. Le programme n’est pas axĂ© sur une formation en recherche. Il ne s’agit pas d’une maĂ®trise traditionnelle oĂą l’on passe un an et demi sur un projet de recherche. On remplace le mĂ©moire par un stage dans une entreprise.Ěý»

La maĂ®trise professionnelle en gĂ©nie biomĂ©dical translationnel n’est pas rĂ©servĂ©e aux titulaires d’un baccalaurĂ©at en gĂ©nieĚý: les gens formĂ©s en immunologie, pharmacologie, physiologie ou biologie cellulaire sont aussi de bons candidats au programme. «ĚýOutre le gĂ©nie biomĂ©dical, Ă©videmment, une formation prĂ©alable en gĂ©nie mĂ©canique, Ă©lectrique ou chimique serait très pertinente pour le programmeĚý», indique le Pr Haidar, qui mène lui-mĂŞme des recherches visant Ă  crĂ©er des systèmes de pancrĂ©as artificiel pour les personnes atteintes de diabète de typeĚý1.

Parlant de son domaine d’expertise, le chercheur explique que dans les entreprises qui fabriquent des pompes Ă  insuline et des capteurs de glucose, la majoritĂ© du personnel technique est en fait composĂ© d’ingĂ©nieurs mĂ©caniques qui travaillent en gĂ©nie biomĂ©dical. «ĚýOn voit maintenant arriver des gens formĂ©s en gĂ©nie biomĂ©dical, une spĂ©cialisation qui est un peu plus directement liĂ©e Ă  la mise au point d’instruments mĂ©dicaux que le gĂ©nie mĂ©canique. La demande pour ce type de formation est accrue, puisqu’on n’a pas besoin uniquement d’ingĂ©nieurs mĂ©caniques pour concevoir l’instrument. Il faut des ingĂ©nieurs pour aider Ă  concevoir l’essai clinique, dĂ©terminer des stratĂ©gies rĂ©glementaires et offrir une expertise pour les systèmes de gestion de la qualitĂ©.Ěý»

«ĚýLe grand avantage de ce programme, c’est d’amener vers le gĂ©nie biomĂ©dical des gens provenant d’autres disciplines, alors mĂŞme que les entreprises cherchent Ă  combler une pĂ©nurie d’ingĂ©nieurs biomĂ©dicaux, indique le Pr Haidar. Nous allons donc chercher des gens formĂ©s en gĂ©nie mĂ©canique, en physiologie, en anatomie, en pharmacologie, etc. C’est un rĂ©el coup de pouce pour combler le manque d’effectifs et la demande accrue.Ěý»

Le parcours de formation qu’offre la maĂ®trise professionnelle en gĂ©nie biomĂ©dical Ă  ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ est unique dans le monde universitaire. «ĚýLes cours obligatoires du programme sont solides et portent sur les aspects translationnels. Certains enseignants travaillent dans le secteur privĂ© et donnent un enseignement partant de leur rĂ©alitĂ© professionnelle. Une grande partie des confĂ©renciers invitĂ©s dirigent des Ă©tudes cliniques. Et nos cours techniques sont donnĂ©s par des membres du corps professoral qui mènent aussi des recherches, donc connaissent Ă  fond leur sujet. Nous essayons de confier l’enseignement de chaque cours Ă  la meilleure personne possibleĚý», conclut le Pr Haidar.

Pour en savoir plus sur le programmeĚý: /bme/programs/translational

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