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Surmonter un diagnostic d’é±čľ±±ô±đ±č˛őľ±±đ

« J’ai appris à écouter mon corps et à prendre soin de moi en priorité »

Le 4 avril 2019, j’ai fait ma première crise d’é±čľ±±ô±đ±č˛őľ±±đ. J’avais 17 ans Ă  l’époque et je n’avais jamais connu ce type d’incidents. J’ai d’abord pensĂ© qu’il ne s’agissait que d’une « alerte passagère », car j’ignorai alors que ces crises deviendraient rĂ©currentes. Mais quand je suis venue au Neuro, j’ai dĂ» y rester. Après une batterie d’examens divers, on m’a placĂ©e sous surveillance constante jusqu’à la confirmation d’un diagnostic d’é±čľ±±ô±đ±č˛őľ±±đ focale et gĂ©nĂ©ralisĂ©e.

Depuis lors, la prise en charge de l’é±čľ±±ô±đ±č˛őľ±±đ a Ă©tĂ© jalonnĂ©e d’embĂ»ches et de victoires. J’ai ainsi appris Ă  Ă©couter mon corps et Ă  prendre soin de moi en prioritĂ©. Fort heureusement je n’ai pas eu de crises depuis plus d’un an et demi, et en juin prochain, cela fera bientĂ´t deux ans.

Le Neuro a joué un rôle incroyable dans mon cheminement à partir du diagnostic. J’ai été remarquablement bien traitée, durant ce séjour hospitalier prolongé et ces examens médicaux dont je n’avais aucune expérience. Au début, cela me rendait très anxieuse. Les soins attentifs de ma neurologue, la Dre Raluca Pana, et de toutes les infirmières m’ont rassurée au cours de cette semaine dans l’établissement et ont apaisé mes inquiétudes. J’ai ainsi trouvé la force d’aborder ce nouveau chapitre de ma vie, où je dois veiller avant tout sur ma santé et mon bien-être.

Dissiper les mythes sur l’é±čľ±±ô±đ±č˛őľ±±đ

Selon moi, le fait de penser qu’il n’existe qu’un seul genre d’é±čľ±±ô±đ±č˛őľ±±đ provoquĂ©e uniquement par une sensibilitĂ© aux lumières clignotantes est une grande erreur. Ă€ bien des reprises, je me suis heurtĂ©e Ă  cette conception inexacte, et j’ai constatĂ© avec surprise que de nombreuses personnes ignorent les diffĂ©rents types d’é±čľ±±ô±đ±č˛őľ±±đ et leurs multiples dĂ©clencheurs, au-delĂ  des lueurs intermittentes.

Je crois vraiment que les gens devraient ĂŞtre mieux informĂ©s sur l’é±čľ±±ô±đ±č˛őľ±±đ, en particulier chez des jeunes comme moi. Pouvoir reconnaĂ®tre les crises, comprendre les divers dĂ©clencheurs et savoir comment rĂ©agir, c’est le moyen de changer complètement la donne.

Rendre la pareille

Les excellents traitements reçus ont transformé ma vie pendant la semaine de tests, et les soins qu’on continue de me prodiguer m’ont incitée à choisir le Neuro pour une collecte de fonds au cours de ma deuxième année d’études commerciales à l’université. Le rôle crucial de mon équipe lors du bon déroulement de la levée de fonds nous a permis de recueillir 1 345 dollars. Je remercie tout particulièrement ma grande amie Audrey Campeau ainsi que les autres membres du groupe pour leur précieuse collaboration. Nous sommes plus que reconnaissants pour les dons faits à l’Institut-Hôpital neurologique de Montréal et pour l’occasion qui nous fut fournie de réaliser cette collecte.

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Le NeuroĚýÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ

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Le Neuro (L'Institut-HĂ´pital neurologiqueĚýde MontrĂ©al) - un institut de recherche et d’enseignement bilingue de ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ, qui offre des soins de haut calibre aux patients - est la pierre angulaire de la Mission en neurosciences du Centre universitaire de santĂ© ÎŰÎ۲ÝÝ®ĘÓƵ. Nous sommes fiers d’être une institution Killam, soutenue par les fiducies Killam.

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