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Des niveaux alarmants de produits chimiques toxiques détectés chez les orques de l’Atlantique

Malgré une diminution globale des niveaux de contamination attribuable à l’interdiction des BPC et du DDT il y a des dizaines d’années, des scientifiques constatent que ces polluants constituent encore une menace pour la faune marine
Image par Anaïs Remili.
±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 7 November 2024

Selon une étude dirigée par l’Université ÎÛÎÛ²ÝÝ®ÊÓƵ, les orques au large de la côte canadienne de l’Atlantique présentent toujours des niveaux de contamination aux substances toxiques qui les exposent à des risques élevés de déficits immunitaires et de problèmes de reproduction graves.

Publiée dans Science of the Total Environment, l’étude s’appuie sur des données obtenues à partir d’échantillons de peau prélevés chez des baleines et des dauphins vivant dans les eaux bordant le territoire français de Saint-Pierre-et-Miquelon, au sud de Terre-Neuve, en aval du golfe du Saint-Laurent. Les scientifiques ont analysé les tissus de 50 animaux issus de six espèces de cétacés (baleines ou dauphins).

L’équipe de recherche a constaté que la situation était meilleure pour les autres baleines et les dauphins étudiés. En effet, les niveaux de contamination étaient généralement inférieurs aux seuils associés à des risques graves pour la santé.

Les scientifiques ont remarqué que, dans l’ensemble, les niveaux de produits chimiques nocifs comme les biphényles polychlorés (BPC) et les pesticides organochlorés (comme le DDT) ont baissé depuis les années 1980 et 1990. Ces produits, autrefois utilisés dans les secteurs industriel et agricole, ont été interdits il y a plusieurs dizaines d’années. Cela dit, ils persistent dans l’environnement en raison de leur structure chimique stable.

Marine Conservation Ecology Lab de la Florida International University et Pêches et Océans Canada. Elle a été financée par le Programme des chaires de recherche du Canada, le Programme de subventions à la découverte du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et une subvention de la Fondation canadienne pour l’innovation.

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